La dépression est fréquente et se manifeste de plusieurs manières dans le cadre d'une MA : elle peut majorer la symptomatologie de la MA, passer au devant de la scène clinique à l'occasion d'une rupture dépressive et toucher l'entourage. Selon plusieurs études, 20 à 25 % des patients souffrant de MA sont déprimés et le diagnostic de dépression doit être activement recherché. Aussi, au delà de l'instauration d'un traitement anti-Alzheimer, si un traitement antidépresseur doit être prescrit, il faut garder à l'esprit que les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) ou le moclobémine doivent être privilégiés, selon les recommandations de l'HAS (interventions médicamenteuses et non médicamenteuses, mars 2008). Les IRS sont également indiqués dans les comportements d'agitation, de désinhibition, d'anxiété et d'irritabilité de préférence aux neuroleptiques et anxiolytiques.
Une composante dépressive à évaluer
Publié le 26/02/2010
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Source : Le Généraliste: 2516
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