• Dr Pierre Jacquemet, radiologue en secteur 2 à Lyon :
« Je n’ai pas vu ma fiche de renseignement sur Internet mais la lettre que m’a transmise ma caisse donne des fourchettes de tarifs objectifs sur les actes techniques que je réalise. Je regrette par contre que l’information transmise aux patients soit uniquement centrée sur le tarif et que l’on apparente la prestation médicale à une prestation commerciale et tarifaire, indépendamment de tout le reste. Cet outil va peut-être pousser des médecins de secteur II à baisser leurs dépassements d’honoraires ».
• Pr Jean-Marc Chevallier, chirurgien général à l’hôpital européen Georges Pompidou, Paris :
« J’ai écrit au directeur de ma CPAM pour lui signaler quelques erreurs. Le site ne mentionne pas que je suis professeur dans un hôpital public et que j’y exerce seulement 20 % de mon activité en privé. Il indique que je n’accepte pas les cartes Vitale or mon statut ne s’applique pas à l’utilisation de la carte Vitale et j’espère que les choses vont changer. La mise en ligne de ces chiffres, sans explication, sans tenir compte de la notoriété du médecin, de la qualité de son travail, de son expertise est assez brutale mais les gens qui viennent me voir connaissent mon activité et sont envoyées par leur médecin traitant. (Dans le cadre de son activité privée, le Pr Chevallier réalise des actes de chirurgie de l’obésité comme la pose d’anneaux gastriques - entre 2000 et 2200 euros - et de réduction du volume de l’estomac - de 2000 à 2 800 euros, N.D.L.R.) ».
• Dr Marie-Françoise Zamora-Jutant, gynécologue médicale en secteur 1 à Bordeaux :
« Je trouve que cette initiative est bonne. Mes tarifs sont déjà affichés dans la salle d’attente et c’est une bonne chose que les patients en soient informés avant. Je suis en secteur I et je ne pratique pas de dépassements d’honoraires mais peut-être que les patients, étant donné la situation économique actuelle, consulteront le site avant de s’orienter vers des médecins de secteur I ».
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