Après le séisme des Fossoyeurs, qui dénonçait les dérives financières et managériales d’Orpea, 2023 promettait une nouvelle ère. Sur le plan des contrôles d'abord : fin novembre, 3 146 Ehpad (sur 7 500 existants) ont été visités. Côté politique, la pression s'est accrue sur l'exécutif pour légiférer alors que la promesse d'une loi grand âge a toujours été repoussée. La discussion s’engage fin janvier autour d’une proposition de loi macroniste « bien vieillir », suspendue en avril. Fin juillet, le rapport de la députée PS Christine Pirès Beaune sur le reste à charge en Ehpad avance l'idée d'une « prestation unique universelle ». Élisabeth Borne débloque en urgence 100 millions d'euros pour les établissements en difficulté. Des travaux sont lancés avec les fédérations hospitalières pour parvenir au recrutement de 50 000 professionnels en Ehpad à l'horizon 2030.
En novembre, le plan « bien vieillir » revient à l'agenda. Il est adopté par les députés, malgré sa portée limitée. Cette PPL entend lutter contre l'isolement des personnes âgées, agir contre la maltraitance, créer un guichet unique ou une carte pro pour les aides à domicile. Mais ce texte n'est qu'une étape. Aurore Bergé, ministre des solidarités, s'engage à faire aboutir une « loi de programmation pluriannuelle » pour le grand âge, idéalement prête pour fin 2024…
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