Après un compromis signé le 11 février entre le gouvernement et les syndicats, près de 20 000 agents des établissements sociaux et médico-sociaux publics vont pouvoir bénéficier, à compter du 1er juin, des 183 euros net mensuels de revalorisation issus du Ségur de la santé (dont les accords salariaux avaient été signés en juillet dernier).
Mais d'autres soignants « oubliés du Ségur » continuent de donner de la voix dans les secteurs privé lucratif et privé non-lucratif. C'est le cas notamment des médecins coordonnateurs d'EHPAD qui ont dénoncé cette semaine une « iniquité de traitement » avec le public. Les organisations syndicales regrettent un « Ségur de l'hôpital public et non pas un Ségur de la santé ». Elles demandent l'ouverture de nouvelles négociations avec le ministère de la Santé et se réservent la possibilité d'un recours devant la justice.
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