6 000 euros pour entrer en PACES : le coup de pouce de la Sarthe pour des bacheliers issus de milieu modeste

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Publié le 16/09/2017
cap santé sarthe

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Crédit photo : Cap santé Sarthe

Ils veulent devenir médecin, dentiste, pharmacien… Six bacheliers de la Sarthe ont été sélectionnés par l’association Cap santé Sarthe pour bénéficier d’une bourse de 6 000 euros dans le cadre de leur première année commune aux études de santé (PACES). Ils ont signé leur convention vendredi 8 septembre, en présence notamment de Jean-Pierre Vogel, sénateur et fondateur de l’association et de Rachid El Guerjouma, président de Le Mans Université.

Cette jolie somme leur sera versée en trois fois : 2 000 euros au début du cursus, 2 000 euros lors du passage en second semestre, le reste en cas d’entrée dans une filière médicale. Pour distinguer ces six bacheliers, le jury a apprécié leur motivation et leurs résultats scolaires. Mais la sélection s’effectue avant tout sur critères sociaux.

« Au départ, l’idée de ce dispositif était d’ouvrir les études de médecine à des jeunes dont les moyens financiers sont moindres », explique Rachel Beucher, vice-présidente de Cap santé Sarthe et chargée de mission démographie médicale au sein du Conseil régional de la Sarthe.

Créer des liens pour faire revenir les jeunes après leurs études

L’espoir est également de nouer des liens avec ces jeunes gens afin de les convaincre de s’installer dans la région, une fois leurs études de santé terminées. La Sarthe souffre comme d’autres régions françaises de pénurie médicale. « Il manque 120 à 150 médecins pour répondre aux besoins de la population », précise Rachel Beucher.

Pendant leurs études, les lauréats de la bourse s’engagent à réaliser au moins un de leurs stages dans la région. Tout au long du cursus, ils sont mis en contact avec des professionnels de santé sarthois pour bénéficier, s’ils le souhaitent, d’un accompagnement et de conseils.

C’est la troisième année que Cap santé Sarthe attribue ces bourses, financées par le département et les entreprises locales. Une vingtaine d’étudiants en ont déjà bénéficié. Un quart d’entre eux poursuivent actuellement leurs études en médecine, la plupart des autres suivent un autre cursus médical.


Source : lequotidiendumedecin.fr