Le droit au remords, la solution pour les internes français ?

Publié le 01/10/2018
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Les choix des ECNi2018 sont désormais achevés. Le « Top 5 » des spécialités les plus choisies diffère peu cette année des années précédentes : ophtalmologie, maladies infectieuses et tropicales, néphrologie, chirurgie plastique, maladies cardio-vasculaires. Et les cinq spécialités les moins attractives (en proportion de postes choisis sur le nombre total disponible) restent la médecine du travail, la biologie médicale, la santé publique, la génétique médicale et la gériatrie.

Les 30 internes les moins bien classés – et qui ont participé aux procédures d’attribution des postes — ont choisi en majorité la médecine générale (20/30), puis viennent la médecine d’urgence (4/30) et la médecine du travail (4/30).

Depuis 2017, les internes peuvent opter jusqu’à leur deuxième semestre de la phase 2 dite d’approfondissement à un droit au remords qui leur permet de changer de spécialité.

Le changement de spécialité est définitif et le classement dans la nouvelle spécialité est celui auquel l’interne aurait pu prétendre s’il avait accédé d’emblée à ce choix.

Les moins bien classés pourront toujours choisir les spécialités qui n’ont pas fait le plein lors des affectations initiales. Ainsi pour le cru 2018, un total de 327 postes sur 8 739 n’ont pas trouvé preneur : 163 en médecine, générale, 48 en médecine du travail, 38 en gériatrie, 21 en médecine d’urgence, 21 en santé publique, 20 en biologie médicale et 18 en psychiatrie.


Source : Le Quotidien du médecin: 9690