Les affectations des internes officialisées : maladies infectieuses pour la major à l'AP-HP

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Publié le 25/10/2017
Anne-Lise Beaumont

Anne-Lise Beaumont
Crédit photo : DR

L'arrêté relatif à l'affectation des étudiants et internes en médecine ayant passé les épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) en juin 2017 a été publié ce mercredi au « Journal officiel ».

Sur les 8 372 candidats initialement classés en 2017, 8 064 ont été autorisés à pourvoir un poste (exclusion des étudiants n'ayant pas validé le second cycle et des étudiants de l'école de santé des armées) et seuls 7 978 (CESP inclus) ont opté pour un poste parmi les 44 spécialités et les 28 subdivisions proposées. 297 internes supplémentaires ont été affectés cette année par rapport à 2016 (7 681 au total).

La procédure des choix de postes avait une portée particulière cette année puisque, pour la première fois depuis la réforme du 3e cycle, les candidats des épreuves classantes nationales devaient composer avec 14 nouvelles spécialités.

Tout en haut de cette liste, la major de la promo Anne-Lise Beaumont, 24 ans, a justement choisi, comme elle l'avait confié au « Quotidien », un nouveau diplôme d'études spécialisées (DES), celui des maladies infectieuses et tropicales, à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le second part en médecine interne et immunologie clinique à Strasbourg et le troisième en ophtalmologie à Rouen. La dernière étudiante classée a opté pour un poste de médecine générale au CHU de Tours.

Environ 300 postes vacants

Deux nouvelles spécialités ont été particulièrement prisées (chirurgie plastique et maladies infectieuses et tropicales). La chirurgie plastique est la discipline dont les postes ont été le plus rapidement pourvus (au rang 1 533), avec un nombre de places certes très restreint (27). La cardiologie et la dermatologie ont également été très demandées.

En médecine générale, le taux de "remplissage" (voir notre tableau du taux d'attractivité des spécialités) reste équivalent à celui de l'an dernier. Le nombre de postes proposés était inférieur à celui de l'an dernier pour libérer de la place à de nouvelles spécialités comme la médecine d’urgence et la gériatrie. Au final, 3 100 postes ont été pourvus (CESP inclus) en médecine générale contre 3 507 l'an dernier.

Enfin, sur les 8 281 postes (CESP inclus) programmés par le ministère, un peu plus de 300 n'ont pas trouvé preneurs cette année. La médecine générale, la gériatrie, la médecine du travail et de la santé publique sont les plus concernées.


Source : lequotidiendumedecin.fr