Études de santé

L'UNESS prend du galon

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Publié le 20/02/2020
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E-learning, serious game, entraînement aux ECN… L'université numérique en santé et sport (UNESS) est devenue un partenaire indispensable pour les études de santé et la formation continue.

Créée en 2003 pour numériser et partager les cours des études de santé et de STAPS (sports), l'université numérique en santé et sport (UNESS) a vu son rôle se développer considérablement jusqu'à devenir crucial dans la mise en place des réformes du premier, second et troisième cycle des études médicales.

« On commence à avoir un savoir-faire pédagogique qui est reconnu et accepté, l'UNESS est devenu un acteur clé », explique le Pr Jean-Luc Dubois-Randé, ex-président de la conférence des doyens de médecine, fraîchement élu au poste de président de cette plateforme d'e-learning. 

L'UNESS a d'abord mis en ligne des cours de médecine, pharmacie et odontologie. Aujourd'hui, elle permet aux carabins de s'entraîner aux épreuves nationales classantes informatisées (ECNi) via la plateforme SIDES. Depuis 2019, elle organise les ECNi tests – les prochaines sont programmées le 17,18 et 19 mars. Elle met également à disposition des jeunes les référentiels de spécialités, plus de 4 000 cours partagés dans une bibliothèque numérique et accessible à toutes les disciplines et spécialités, et des auto-évaluations pour les étudiants du 3e cycle des études médicales. 

15 minutes dans le métro

Depuis peu, l'UNESS poste sur sa chaîne Youtube des vidéos présentant les différents métiers de la santé et l'organisation du nouveau premier cycle. A terme, explique le Pr Dubois-Randé, l'UNESS veut jouer un rôle dans « l'homogénéisation des connaissances » des jeunes impliqués dans les nouvelles licences avec option santé (L.AS). Des cours sur l'éthique et la déontologie sont dans les tuyaux. Sur le plan de la pédagogie et de la docimologie, des serious game plus accrocheurs seront développés. L'UNESS cherche à s'adapter à sa cible. « On travaille de manière discontinue. Les étudiants travaillent avec leur smartphone, il faut donc développer des formations courtes par exemple qu'ils liront dans le métro en 15 minutes », poursuit le Pr Dubois-Randé.

Dernier (gros) chantier : l'élaboration de la plateforme numérique et d'un algorithme pour mettre en musique le big matching, procédure rénovée de choix des stages d'entrée dans la phase 3 des internes. 

 

 

 

S.M.

Source : Le Quotidien du médecin