L’augmentation du nombre d’internes pose de sérieux problèmes aux facultés. C’est le cas à Nantes où 230 postes d’internat doivent être ouverts le 1er novembre contre 187 l’an dernier (+ 43 %). Pour la seule médecine générale, 130 postes sont offerts aux internes, trente de plus que l’an dernier. La situation devient intenable. Selon nos informations, au moins 25 postes d’internat ne sont pour l’heure pas budgétés à Nantes. Le CHU a demandé une réunion en urgence à la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS). Les étudiants se plaignent de manquer de stages formateurs en médecine générale, en psychiatrie et en chirurgie. « Les internes de médecine générale ont peur de ne pas pouvoir réaliser leur maquette, commente Élise Reynier, présidente du Syndicat des internes de médecine générale de l’Ouest (SIMGO). Il manque des terrains de stage en pédiatrie et en gynécologie et les stages chez le praticien sont de plus en plus difficiles à trouver. » La faculté estimait cette année ses capacités maximales de formation à 80 internes de médecine générale. Preuve de leur grande inquiétude, les responsables universitaires ont déposé une affiche à l’amphithéâtre de garnison à destination des internes qui choisissent actuellement leur spécialité d’internat. Ils entendent les dissuader de choisir médecine générale à Nantes au-delà de la 80e place disponible dans leur faculté.
À Nantes, 25 postes d’internat non budgétés
Publié le 22/09/2009
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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