L’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a lancé une grande concertation nationale sur le second cycle des études de médecine le 6 août. Prévue jusqu'au mois de novembre, cette campagne a pour objectif de réunir sur une plateforme unique les propositions des étudiants pour une réforme de leurs études.
Des groupes de travail ouverts à l’ensemble des étudiants planchent jusqu'à la fin du mois d'août sur la thématique des alternatives à l’ECNi. En septembre et en octobre, le bureau national de l’ANEMF compte se déplacer dans les facultés de médecine. Enfin, l'association organisera les États généraux du second cycle des études de médecine à Paris le 28 octobre, événement qui permettra de finaliser le projet de réforme des étudiants, avant validation lors du week-end de rentrée à Marseille, du 2 au 5 novembre. Une présentation publique de cette concertation suivra, a annoncé l'ANEMF.
Une « réflexion de fond » lancée par le gouvernement
« Le fiasco des ECNi 2017 et les résultats de l’enquête sur la santé mentale des jeunes médecins ont mis en évidence le poids du système actuel, analyse l'ANEMF : des études anxiogènes, sanctionnées par des ECNi vécues comme un couperet, avec trois jours d’épreuves théoriques étant les seuls critères pour le classement déterminant les choix de spécialité et de ville d’études pour l’internat. […] Ce système a progressivement contribué à désinvestir les étudiants de l’apprentissage des compétences cliniques et humaines, au profit de connaissances toujours plus pointues voire ultra-spécialisées. »
En juin, les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur ont promis une « réflexion de fond » sur le deuxième cycle, dont le pilotage sera confié à une personnalité à l'identité pour l'instant inconnue.
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