Dès le 1er novembre, les internes réalisant un stage ambulatoire en zone sous-dense bénéficieront d'une prime d'hébergement de 300 euros brut par mois sans conditions kilométriques, selon un arrêté et un décret publiés au « Journal officiel » ce vendredi.
Ce coup de pouce pour se loger a pour objectif d'inciter les jeunes à choisir des stages ambulatoires afin de découvrir un territoire autant que l'exercice de ville et dynamiser les installations.
Cette hausse était attendue par les internes. Annoncée courant février par Olivier Véran aux jeunes médecins lors du congrès annuel des internes de médecine générale (ISNAR-IMG), cette promesse a ensuite été inscrite dans les accords du Ségur en juillet 2020.
La prime d'hébergement a été initialement créée par Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé en 2018. Elle s'élevait à 200 euros brut par mois. Les jeunes devaient toutefois répondre à deux conditions : faire un stage à plus de 30 km de leur CHU de rattachement ainsi que de leur domicile.
Contactée, l'ISNAR-IMG s'est dite « satisfaite » des mesures. « Ça va dans le bon sens, maintenant nous attendons la publication de la revalorisation des gardes également conclue lors du Ségur », commente Morgan Caillault, président de la structure. Les accords de Ségur prévoient une hausse de 25 % de la garde, soit un passage de 119 euros à 149 euros brut pour une garde de semaine et de 130 à 163 euros brut la garde du week-end.
Littérature ou médecine ? Cette interne n’a plus besoin de choisir : « Je veux continuer à écrire ! »
Ecos tests : 288 étudiants en médecine concernés par la perte de leurs grilles d’évaluation en raison de bugs
C’est quoi ta spé ? – Épisode 02
[VIDÉO] « On nous imagine avec une mallette de seringues remplies de botox » : Gabriel, interne en chirurgie plastique, démonte les clichés
Souffrance des soignants : 6 000 appels recensés sur la plateforme SPS en 2023, dont un tiers d'étudiants