LA FILIÈRE UNIVERSITAIRE de médecine générale n’est pas un long fleuve tranquille. À chaque rentrée, le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) tire la sonnette d’alarme. Devant la forte augmentation du nombre d’internes à former, le syndicat s’inquiète de l’absence de recrutement dans le corps enseignant. « À Besançon, Limoges, Rennes et certaines facultés parisiennes, les départements de médecine générale devront faire face aux nouvelles promotions avec un nombre croissant d’internes et moins de moyens », commente le SNEMG. L’absence de nominations d’enseignants associés, les rares titularisations – 7 sur 39 possibles – et l’insuffisance de chefs de clinique n’encourage pas les étudiants à choisir cette discipline, estiment les généralistes enseignants. Le SNEMG réclame la nomination de tous les enseignants reconnus aptes à la titularisation et à la maîtrise de conférence ainsi qu’un plan de nomination quinquennal de 50 enseignants titulaires, 50 professeurs associés et 50 chefs de clinique par an.
L’exaspération des enseignants de médecine générale
Toujours plus d’internes mais moins de profs
Publié le 15/10/2010
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Crédit photo : S Toubon
CH. G.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8837
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