28 e aux ECNi, Aurélie Mégnien a choisi la médecine générale et le revendique !

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Publié le 29/08/2019
Aurélie Mégnien

Aurélie Mégnien
Crédit photo : DR

C'est l'heure de choisir sa spécialité pour les près de 9 000 candidats reçus aux dernières épreuves classantes nationales informatisées (ECNi). La procédure de choix définitive débutera le 2 septembre prochain mais Aurélie Mégnien, classée au 28e rang, a déjà tranché. Elle débutera à la rentrée l'internat de médecine générale à l'AP-HP. Il est (malheureusement) rare qu'un candidat aussi bien classé choisisse cette spécialité mais la jeune femme originaire du Val-de-Marne l'assume complètement. « J'espère que cette interview aidera à convaincre ceux qui hésitent encore à choisir médecine générale à cause des idées reçues telles que "seuls les moins bien classés prennent la MG" », confie Aurélie Mégnien au Généraliste.
 

Devenir médecin de famille n'était pourtant pas une évidence lorsqu'elle décide de se lancer dans les études de médecine après son Bac S. « Je n'étais pas du tout partie pour ça », se rappelle-t-elle aujourd'hui. Fille de médecins, avec une mère travaillant dans l'industrie pharmaceutique et un père cardiologue, Aurélie a forgé son choix seule, au fil des stages d'externat. « Plus j'avançais dans mon cursus, plus je me rendais compte que toutes les spécialités me plaisaient. Je veux donc privilégier la diversité », assure-t-elle. Elle avoue avoir aussi hésité avec la médecine interne, la réanimation, mais s'oriente finalement vers la médecine générale « qui offre la liberté de s'installer en libéral ».

Privilégier la variété de l'exercice

« J'étais encore en pleine réflexion au début de l'été. J'ai donc rendu visite à plusieurs médecins libéraux. Des dermatos, des cardios, des médecins généralistes. J'ai discuté avec des internes. Maintenant je suis sûre de moi », raconte la future interne. Malgré les interrogations et les remarques d'un entourage parfois surpris par ce choix, Aurélie Mégnien sera donc bien médecin généraliste. Elle envisage de suivre éventuellement un DIU. Parmi ceux qui pourraient l'intéresser, figurent la médecine manuelle orthopédique-ostéopathie, ou la médecine du sport. « J'ai toujours fait du sport et je conseille d'ailleurs à tous les étudiants en PACES de pratiquer une activité physique pendant leurs études, c'est très bénéfique », poursuit celle qui a réussi sa première année du premier coup !

S'il est encore un peu tôt pour envisager la suite de sa carrière, Aurélie se voit bien exercer en libéral ou avoir une activité mixte. Ses prochains stages d'internat chez le praticien devraient lui permettre d'affiner son projet professionnel et de porter haut les couleurs de la médecine générale.


Source : lequotidiendumedecin.fr