ECNi 2017 : l'épreuve à nouveau repoussée, les étudiants excédés lancent une pétition

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Publié le 22/06/2017
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Nouvelle déconvenue pour les candidats des ECNi 2017 ce jeudi matin. Après un premier report lundi après-midi, l'épreuve d'analyse des dossiers cliniques progressifs, qui devait se dérouler ce matin, s'est finalement tenue cet après-midi. Les quelque 8 900 étudiants concernés se sont en effet rendus dans l'une des 37 UFR de France à 9 heures, pour se voir finalement reconvoqué à 14 heures. Si lundi, l'épreuve avait été décalée car le sujet faisait partie des annales 2016, ce matin, une nouvelle rupture d'égalité entre les candidats a été constatée. Un des dossiers de l'épreuve avait déjà été proposé dans l'année lors d'une conférence de préparation dans l'une des UFR. A ceci s'est ajouté un incident informatique dans l'un des centres d'examen. 

De nouveaux couacs qui ne font pas sourire les étudiants, deplus en plus remontés contre les organisateurs des épreuves classantes. Les représentants de l'ANEMF, dénoncent à nouveau aujourd'hui "une situation d'ampleur inédite" et des "pratiques tout bonnement scandaleuses auxquelles il est temps de mettre fin". L'association a d'ailleurs demandé via un communiqué à rencontrer la ministre de la Santé Agnès Buzyn et la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal afin que ce genre de déconvenues ne se reproduise pas.

Une pétition pour protester

Une pétition a été lancée hier mercredi par les étudiants pour dénoncer ces dysfonctionnements et a déjà obtenu près d'un millier de signatures. Ils demandent également "des nouvelles têtes au CNCI" (Centre national du concours d’internat). L'ISNI s'est également exprimé : "L’organisation d’un examen mettant en balance plusieurs années de travail acharné, et l’avenir pour les 40 prochaines années de milliers d’étudiants en médecine nécessite au minimum la place d'un système efficace et contrôlé".

Dans un communiqué, le ministère de l'Enseignement supérieur a réagi ce matin se disant "conscient que ces problèmes à répétition ne sont pas acceptables pour les étudiants". Le ministère indique avoir convoqué, avec le ministère de la Santé, "un comité de suivi extraordinaire qui se réunira le 27 juin et demandé une enquête de l’inspection générale".

 


Source : lequotidiendumedecin.fr