Ce n'est pas la première fois que l'Académie de médecine vient mettre son grain de sel dans les rouages de la communication gouvernementale. En plus de demander la reconnaissance automatique comme maladie professionnelle à toutes les professions à risque (pas seulement aux soignants), elle vient de publier un communiqué demandant à ne pas restreindre le port du masque dans les seuls transports en commun : « C'est négliger tous les espaces publics où le risque demeure. Subordonner cette obligation à la fourniture gratuite de masques par l'État, c'est conforter la population dans une situation d’assistance et de déresponsabilisation », tacle l'Académie. Et d'enfoncer le clou : « Attendre la date du 11 mai pour faire porter le masque aux Français, c'est accorder trois semaines de répit au virus et accepter plusieurs milliers de nouvelles infections, donc plusieurs centaines d'hospitalisations et plusieurs dizaines de morts supplémentaires. » L'Académie appelle les familles françaises à confectionner eux-mêmes leurs masques en tissu de récupération. En réponse à l'Académie ce soir, le directeur de la DGS, Jérôme Salomon, qui dit avoir toujours plaidé pour le port du masque grand public, explique que ce dernier n'est qu'un "complément aux bons gestes barrières". Et de rappeler que la consommation de tabac fait 75 000 morts par an.
Brève
Le port du masque doit être rendu obligatoire dans l'espace public, selon l'Académie de médecine
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Publié le 22/04/2020
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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