Davantage d'internes ont réalisé un stage en cabinet mais il n'y en a pas assez pour tout le monde

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Publié le 19/12/2019
Stage

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Crédit photo : GARO/PHANIE

La réforme du troisième cycle des études médicales a prévu une augmentation des stages ambulatoires pour les internes en médecine générale. Le stage de praticien de niveau 1 doit désormais être réalisé lors de la première année et le stage en autonomie supervisée (Saspas) est devenu obligatoire pour tous les IMG en troisième année. La nouvelle maquette impose aussi un stage en médecine de la femme et un autre en médecine de l’enfant qui peuvent être couplés sur un semestre. Sans être une obligation, l’objectif est de permettre à de plus en plus d’IMG de réaliser ces stages en ambulatoire. La réforme avec sa nouvelle maquette s’est appliquée pour la première fois pour la promotion qui a démarré l’internat en 2017-2018. Promotion qui a donc entamé sa dernière année en novembre.

La moitié des internes dans les clous pour la première année

Comme chaque année, le Syndicat national des enseignants de médecine générale (Snemg) et le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) ont recensé l’offre de stages du DES de médecine générale. Les chiffres arrêtés au 1er janvier 2019 portent sur l’année 2017-2018. Ils permettent donc d’avoir un premier état des lieux du taux de couverture pour la première année d’application. 55,9 % des internes de médecine générale ont ainsi pu avoir accès au stage de praticien de niveau 1 lors du 1er ou 2e semestre. « Ce résultat avait été rendu possible grâce à une offre de stage en très forte augmentation et qui permet la transition en cours du stage de niveau 1 pour tous les étudiants en phase socle », précisent le Snemg et le CNGE.

Pour le Saspas, la couverture augmente également passant de 50,5 % en 2015-2016 à 55,6 % pour l’année 2017-2018. La généralisation étant prévue pour 2019-2020, les enseignants estiment que « l’offre excédentaire » sur les stages de niveau 1 pourra se reporter sur les Saspas afin de permettre à 100 % des IMG de réaliser leur semestre en autonomie. Pour le pôle femme-enfant, l’offre ambulatoire reste minoritaire même si elle progresse. Avec 658 stages réalisés en ville en 2017-2018, le taux de couverture est de 21,1 % contre 11,2 % (436 stages) il y a deux ans. Enfin pour les externes, en 2017-2018, 86,2 % d'entre eux ont eu la possibilité d’accéder à un stage en ville. Un taux qui se rapproche donc de l’objectif affiché du gouvernement de donner la possibilité à tous les étudiants du 2e cycle de découvrir la pratique en ville.


Source : lequotidiendumedecin.fr