Une centaine de professionnels de santé se sont rassemblés mardi midi devant la préfecture d'Eure-et-Loir à Chartres en hommage au Dr Rousseaux, tué à l'arme blanche par un ex-patient à son cabinet mercredi dernier. "Une bonne centaine de professionnels de santé, parmi lesquels une majorité de médecins généralistes, mais aussi des pharmaciens, dentistes, infirmières, etc., tous confrontés aux mêmes problèmes de sécurité, sont venus devant les portes de la préfecture pour témoigner leur solidarité", a indiqué le président du syndicat départemental des médecins d'Eure-et-Loir, le Dr Gérald Galliot.
Également en signe de solidarité, environ la moitié des cabinets médicaux avaient fermé leurs portes dans la matinée en Eure-et-Loir, selon le syndicat.
Le Dr Galliot, la présidente de l'Ordre départemental des médecins, le Dr Véronique Fauchier, et le président national du CSMF, le Dr Jean-Paul Ortiz, devaient être reçus dans l'après-midi par les autorités préfectorales. "Des mesures doivent être prises à court terme mais aussi à plus long terme. Cela fait des années que nous alertons l’État sur les risques auxquels les professionnels de santé sont soumis", a déclaré le Dr Galliot. Et "la problématique de sécurité n'est pas réservée aux médecins généralistes", a-t-il ajouté.
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim
Droits des malades : les Français plutôt bien informés mais le casse-tête de l’accès aux soins demeure