Au cœur de l'été, le ministère de l'Enseignement et de la Recherche a publié un arrêté (daté du 22 juillet) revalorisant la rémunération des chefs de clinique universitaire (CCU) de médecine générale mais qui laisse ses représentants sur leur faim. Celle-ci passe à 16 916,10 euros au premier échelon (avant deux ans de fonctions) contre 16 714,92 euros auparavant et à 19 698,72 euros au deuxième échelon (après deux ans de fonctions) contre 19 464,45 euros jusqu'à présent.
Une hausse minime et qui intervient douze ans après la précédente. Elle « ne représente qu’une augmentation de 1,2 %, bien insuffisante de fait quand l’inflation cumulée est de 17 % sur la période 2010 à 2022 », souligne ce jeudi le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG). « Il s’agit d’un alignement sur la grille salariale des CCU hospitaliers, commente le syndicat. Beau geste nous direz-vous mais qui reste bien trop timide au regard des missions confiées aux CCU de médecine générale. »
Concernant leur part soins, « l’engagement sur les territoires est extrêmement tendu du fait de la situation démographique », rappelle-t-il. Et concernant la part enseignement et recherche, « les contraintes liées au nombre d’étudiants en formation en MG et la difficulté d’élaboration des programmes de recherche en MG sont là aussi extrêmement lourdes ».
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