Cela fait partie des risques du métier. Le vol d’ordonnances figure (encore) en bonne place dans les motifs d’agression dont sont victimes les médecins. Dans la plupart des cas, il s’agit pour les coupables de détourner l’usage de médicaments : psychotropes, stupéfiants, produits dopants (anabolisants, hormones de croissance).
Quelle conduite les médecins doivent-ils doivent tenir en cas de perte, vol ou falsification de ces documents médicaux ? Le Code de la santé publique leur impose de faire sans délai une déclaration aux autorités de police lorsqu‘il s’agit d’ordonnances sécurisées. Le Conseil de l'Ordre leur recommande d’agir de la même manière pour les ordonnances simples.
Le Dr Alexandre Fuzeau, généraliste à Saint-André-de-l’Eure, ne s’en est pas contenté. Dans un texte qu’il a fait parvenir au « Quotidien », le médecin raconte son enquête au long cours pour débusquer un escroc, dealer et usurpateur d’identité, et tenter de mettre fin à ses activités, malgré les lourdeurs administratives et policières.
Il partage aujourd'hui ce récit avec ses confrères, espérant échanger des retours d’expérience sur le sujet.
Texte mis à jour le 18/07/2022
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