AUTO - Lancia Ypsilon

Avant tout écolo

Publié le 21/06/2011
Article réservé aux abonnés
1308618685264030_IMG_63409_HR.jpg

1308618685264030_IMG_63409_HR.jpg
Crédit photo : DR

L’YPSILON, héritière de l’A 112 et de l’Y 10, débarque donc au bon moment. Avec deux portes supplémentaires dans ses bagages afin de ne pas faire d’ombre à la mythique Fiat 500. Au sein du groupe Fiat, la concurrence interne est un casse-tête. Elle le sera sans doute un peu plus quand la nouvelle Panda sortira des cartons. Ce qui ne saurait tarder.

Comme toujours, les hommes de marketing ont tout prévu. Sauf qu’en bout de course, c’est le client qui décide. En théorie, l’Ypsilon est donc répertoriée comme une compacte familiale citadine et routière. Moins féminine que sa devancière. Plus longue que la 500 (30 cm), à peine plus que l’ancienne génération (6 cm), elle ne dépasse cependant pas les 4 m, ce qui la situe au niveau de la Toyota Yaris.

La place à l’arrière et le volume du coffre restent donc limités. Mais le hic, c’est surtout le combiné, coiffé d’une casquette en mauvais plastique. Cet assemblage géométrique hétéroclite, ajouté à la finition passable, laisse perplexe. Le luxe à l’italienne n’est plus ce qu’il était. Ajoutez à cela quelques « oublis » : pas de banquette coulissante, pas de poignée de maintien en raison de la présence du toit panoramique, la climatisation en option à 1 000 euros sur la version de base Silver. Cela fait beaucoup. Sur ce plan, la 500 fait mieux. Entre le style extérieur plutôt flatteur et l’aménagement intérieur, le décalage est flagrant.

Un phénomène d’autant plus regrettable que l’Ypsilon est une compagne accorte en configuration Diesel 95 ch. Avec le concours du deux cylindres Twin Air de la 500, le bilan est mitigé au niveau acoustique. Moins de 100 g de C02, c’est cependant un record. Sur ce plan, chapeau. L’Ypsilon mérite le label écolo. Et une très bonne note pour le reste, à savoir la direction, la boîte et la présence du contrôle de la trajectoire (ESP) sur toute la gamme.

Pour véhiculer son image paraît-il plus masculine, elle a choisi Vincent Cassel, le compagnon de Monica Belluci, comme porte-parole. Pas mal, non?

JACQUES FRENE
En complément

Source : Le Quotidien du Médecin: 8986