AUTO - Seat Alhambra

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Publié le 22/02/2011
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Crédit photo : DR

AU SEIN de la galaxie Volkswagen, on est coutumier des tours de magie. L’exercice est d’autant plus aisé qu’il suffi à l’un des membres de la fratrie de puiser dans le mécano géant construit par Wolfsburg pour se parer du label de la nouveauté.

Cette stratégie a l’avantage de limiter les coûts. Ainsi de la Polo est née l’Ibiza et de l’ancienne Audi A4 a jailli comme par enchantement l’Exeo. Dans le premier cas, Seat a quand même pris soin de redessiner complètement la robe de son Ibiza. Entre le Sharan et l’Alhambra, il y a en revanche l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarettes.

À part la face avant, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. L’affaire n’est pas gênante en soi dans la mesure où le monospace espagnol reprend à son profit les qualités de son confrère allemand. Matériaux, planche de bord, modularité, moteurs, boîtes de vitesses, comportement routier sont de la même veine. à l’arrivée, c’est tout bénéfice pour le client.

Positionnée comme marque sportive, jeune et populaire, Seat a donc mis la pédale douce sur les tarifs, d’environ 2 000 euros inférieurs à ceux du Sharan. Soit le prix de l’image ou… du snobisme.

Cette générosité toute relative (les grands monospaces sont chers) suffira-t-elle à lui assurer un avenir radieux ? On le souhaite pour Seat, actuellement à la recherche de son second souffle. Ne dit-on pas chez Volkswagen qu’un retour à la rentabilité serait souhaitable pour Seat et que faute d’y parvenir le couperet pourrait tomber ? Mais on dit tellement de choses.

Une version 4 roues motrices TDI 140 ch sera commercialisée cet été en 5 places. À la fin de l’année arrivera une version 6 places individuelles 2+2+2.

J.F.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8911