Dans la tradition break de chasse

HUYNDAI est définitivement entré dans le cercle fermé des constructeurs majeurs. Citadines, 4X4, SUV, berlines, coupé, les Coréens n’ont plus grand-chose à envier aux généralistes européens. Après le décoiffant Veloster, ils partent à l’assaut du marché du break. Mais pas n’importe quel break. Dérivé du concept car Genus présenté au salon de Genève en 2006, le I 40 SW mérite en effet le label haut de gamme.

Avec son capot plongeant, son toit glissant langoureusement sur le hayon surmonté d’un élégant becquet, ses belles jantes et son museau effilé, il joue les séducteurs et ajoute une note de sportivité qui ne sera pas pour déplaire à ceux qui estiment, à juste titre, qu’un break n’est pas confiné à un rôle d’utilitaire.

Confort, espace et modularité. Sur ces trois points précis, la I 40 SW atteint ses objectifs. La hauteur sous pavillon (1,025 m), l’accès au coffre avec un seuil de chargement mesuré à moins de 60 cm facilitent le chargement et le déchargement des bagages. En configuration deux sièges, le plancher plat offre de multiples possibilités.

Mais le plus étonnant, c’est la discrétion et la tonicité du diesel 136 ch couplé à la boîte automatique 6 rapports séquentielle. Hyundai a vraiment progressé dans le domaine de l’acoustique.

Caméra de recul, frein de parking électrique, aide au stationnement arrière, régulateur et limiteur de vitesse, feux de jour à LED, éclairage additionnel en virage, direction assistée électrique, coupure du moteur à l’arrêt, désembuage automatique (pack Business, Premium et Premium Limited), la I 40 SW se hisse au niveau de la concurrence. Le tout à des tarifs tout à fait compétitifs. Que demande le peuple ?