De l’espace à prix contenu

À L’INSTAR de ses confrères généralistes, Nissan exploite le filon du ludospace en créant, à partir de l’utilitaire NV 200, un véhicule familial accessible en prix, comme le fut en son temps le Serena, traduction VP du Vanette.

Pour mieux masquer ses origines, l’Evalia adopte une calandre à inserts chromés, des boucliers, des poignées de portes et des rétros teinte carrosserie, des panneaux vitrés ainsi que des vitres arrières surteintées. Personne n’est dupe. Mais l’essentiel est d’offrir un maximum d’espace dans un minimum d’encombrement. Mission accomplie. Dans des conditions de confort que l’on qualifiera d’acceptables, à condition d’être installé à l’avant ou sur la deuxième rangée de sièges. Car tout au « fond », les ressorts monolames ne ménagent guère la colonne vertébrale des occupants. L’Evalia ne fait pas exception à la règle générale.

Au plan des équipements, la version Visia ne dispose ni de la climatisation manuelle, ni du régulateur limiteur de vitesse et encore moins de la caméra de recul couleur, au menu de la finition Acenta.

L’ESP, les Airbags latéraux, les jantes alliage 14 pouces, la navigation, la climatisation automatique et la troisième rangée de sièges sont par contre proposés en option ou via les packs sur Acenta.

En bref

– 1,5 l dCi 90 ch, boîte manuelle 5, 5,3 l, 138 g : 18 400 et 19 750 euros ;

– 1,5 l dCi 110 ch, boîte manuelle 6, 5,5 l, 144 g : 20 450 euros.