Nouveaux films

Haute couture

Publié le 21/04/2009
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C’est donc Audrey Tautou qui incarne la grande couturière dans « Coco avant Chanel », face à Benoît Poelvoorde et Alessandro Nivola. Anne Fontaine (« Nettoyage à sec », « la Fille de Monaco »), adaptant librement « l’Irrégulière », d’Edmonde Charles-Roux, évoque l’enfance et la jeunesse de la provinciale autodidacte qui va révolutionner la mode, en modifiant certaines dates pour plus de dramatisation.

Une femme, trentenaire, son ex-mari, son fils, très possessif, son nouvel amour : un quatuor plutôt classique pour le nouveau film d’Élie Chouraqui, « Celle que j’aime », une comédie avec Barbara Schultz, Marc Lavoine et Gérard Darmon. Dans le registre comique - pour adolescents -, Hollywood nous envoie « 17 ans encore », avec l’idole des jeunes Zac Efron : un homme de 37 ans en crise va avoir une seconde chance en se retrouvant à nouveau à l’âge de 17 ans, dans le lycée de ses enfants...

De l’horreur, aussi, à l’affiche cette semaine. Américaine, avec « la Dernière Maison sur la gauche », de Denis Iliadis, remake du premier film de Wes Craven, qui met en scène tueurs sadiques et victimes qui deviennent bourreaux et réciproquement. Française, avec « Humains », de Jacques-Olivier Molon et Pierre-Olivier Thévenin, qui réunit notamment Lorant Deutsch et Sara Forestier : dans la montagne suisse, un groupe est confronté à une espèce prédatrice.

Côté découverte, « un film éblouissant », à en croire Bruno Dumont, le président du jury de la Caméra d’or à Cannes l’an dernier : « Ils mourront tous sauf moi ! », de la Russe Valeria Gaia Germanika, sur le passage à l’âge adulte, lors d’une expérience malheureuse, de trois lycéennes. Ou encore deux films du cinéaste allemand Christian Petzol, figure de la « nouvelle nouvelle vague allemande », « Jerichow », drame à trois, et « Yella », qui flirte avec le fantastique (prix d’interprétation à Berlin pour Nina Hoss, également interprète du premier film). Et « Still Walking », nouvelle histoire familiale du Japonais Hirozaky Kore-eda, l’auteur du poignant « Knobody knows ».

R. C.

Source : lequotidiendumedecin.fr