Fiat 500 la Prima

La Dolce Vita version électrique

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Publié le 02/06/2020
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Icône des années 50, ressuscitée en 2007 sous les traits d’une mini-berline moderne, la 500 enclenche le mode électrique, dans une version découvrable pleine de charme, la Prima.
Version charme et écolo

Version charme et écolo
Crédit photo : FIAT

Qui aurait pu prédire un destin aussi flamboyant à cette enfant du peuple née en 1957 ? Des anciennes gloires de l’automobile, au rang desquelles figurent la Coccinelle, la DS, la Traction, la R4 ou la 4CV, la 500 est, avec la Mini, la seule capable de renaître de ses cendres sans perdre une once d’attractivité.

En 2007, lorsqu’elle relança sa carrière, le succès fut immédiat. Pas moins de 30 séries spéciales, dont la très chic Riva, lui ont permis de se projeter en douceur dans l’univers du XXIsiècle.

La voilà maintenant qui se pique de jouer les écolos. Défier la Zoe, la Mini et la Honda e fait désormais partie de ses objectifs. Pour relever le défi environnemental, elle troque sa tenue d’adolescente délurée pour une robe encore plus sexy, sertie de LED.

Mais la 500 électrique n’est pas qu’une incorrigible coquette. Elle veut coller à son époque. Son nouvel aménagement intérieur, sa dotation en équipements et le soin apporté à la finition ne laissent planer aucun doute sur sa volonté d’accéder à des horizons encore inexplorés.

Jouxtant le gros compteur rond faisant face au conducteur, elle accueille un pavé numérique de 10,25 pouces en format horizontal 16:9, ainsi qu’un système d’infotainment baptisé Uconnect 5. Couplé à l’absence de console centrale, l'effet visuel accentue l’impression d’espace.

Conçue sur une nouvelle plateforme (rien à voir avec celle de la 500 électrique commercialisée aux États-Unis), la 500 électrique propose une conduite autonome de niveau 2, incluant notamment la lecture des panneaux de signalisation, le détecteur d’angle mort et de fatigue, la caméra de recul haute résolution, le régulateur de vitesse adaptatif, l’allumage automatique des phares, l’appel d’urgence, le frein de stationnement électrique, la détection des piétons et des cyclistes et le maintien dans la voie.

Viscéralement citadine, elle grandit néanmoins de 6 cm en largeur et en hauteur et de 2 cm pour l’empattement. Une évolution qui n’a hélas aucune influence sur le volume du coffre.

Animée par un moteur électrique de 87 kW (vitesse maxi 150 km/h), elle assure le 0 à 100 en 9 secondes et le 0 à 50 km/h en 3,1 secondes. Les batteries lithium-ion, d’une capacité de 42 kWh, donnent une autonomie théorique de 320 km. Grâce à son chargeur rapide de 85 kW, le temps de charge est réduit au minimum et 35 minutes suffisent pour restituer 80 % de la capacité de la batterie.

Au menu, différents modes de conduite : Normal, Range et Sherpa. Dans cette dernière configuration, la vitesse bridée à 80 km/h et la désactivation de la climatisation (le cas échéant celle des sièges chauffants) minorent la dépense d’énergie. En mode autonomie, le simple fait de relâcher la pédale déclenche une décélération importante. L’usage de celle de frein est toutefois indispensable pour obtenir l’arrêt complet de la voiture.

Lancée à l’automne avec une Easy Wallbox, connectable à une prise domestique classique, la 500 électrique cabriolet revendique haut et fort son identité italienne. Avec Leonardo Di Caprio comme parrain et la musique du film « Amarcord » signée Nino Rota pour avertir de son passage, l’ambiguïté n’est guère de mise.

Prix de la Fiat 500 la Prima cabriolet : 37 900 € (hors aides gouvernementales)

 

 

 

 

 

 

 

 

Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du médecin