La Mégane lisse son discours

SI L’ON EN CROIT les sondages, la Mégane a enfin trouvé son public. On apprécie sa silhouette, la qualité de ses trains roulants et sa fiabilité. Bref, la vie est belle. C’est si rare de nos jours.

Peut-être avait-elle simplement besoin d’un petit coup de peigne. Voilà qui est fait. Éclairage de jour à LED, subtiles notes de noir ou de chrome, baguettes peintes ton caisse, nouvelles selleries, dont une mixte cuir-alcantara, cela ajouté à la possibilité de personnaliser le toit (sur le coupé), voilà pour le décorum.

Mais comme il faut bien justifier le label « Collection 2012 », Renault a ajouté quelques équipements high-tech, comme le passage automatique de feux de route en feux de croisement, l’alerte de changement de file, l’aide au démarrage en côte, la caméra de parking arrière, la climatisation bizone régulée et un système audio Bose intégrant notamment la fonction Bluetooth.

Il va de soi que la ligne sport, articulée autour de la GT (TCe 180 et dCi 160) et de la RS, profite de ce passage anticipé à l’heure d’été. Hormis les LED et les jantes 18 satinées ou black mat, l’enfant le plus turbulent de la fratrie s’offre 15 ch et 20 Nm supplémentaires : 265 ch, 360 Nm de couple, c’est du sérieux, surtout en deux roues motrices. C’est évidemment sur circuit que la RS, équipée d’un châssis Cup avec différentiel à glissement limité (option), exprime le mieux son potentiel.

Mais pour le client lambda, l’intérêt réside dans la nouvelle génération de moteurs Energy. Sous cette appellation, on retrouve le 1,2 l TCe 115 ch, ainsi que les dCi 110 ch et dCi 130 ch. Le bloc alu du TCe 115 ch hérite de l’injection directe associée à un turbo et à un stop/start. Incroyablement discret et souple (190 Nm de couple disponible entre 2 000 et 4 000 tours, dont 90 % dès 1 500 tours), ce moteur mériterait des rapports de boîte plus courts.