AUTO - Eos, Outlander, Sandero Stepway

La trilogie du printemps

Publié le 22/03/2011
Article réservé aux abonnés
1311341453237800_IMG_56736_HR.jpg

1311341453237800_IMG_56736_HR.jpg
Crédit photo : DR

1311341455237802_IMG_56737_HR.jpg

1311341455237802_IMG_56737_HR.jpg
Crédit photo : DR

1311341456237801_IMG_56738_HR.jpg

1311341456237801_IMG_56738_HR.jpg
Crédit photo : DR

Volkswagen Eos : opération charme

Toutes les femmes savent cela. Rien de tel qu’une petite visite chez le coiffeur ou à la boutique du coin pour se refaire un moral tout neuf avant l’arrivée du printemps. C’est la stratégie choisie par l’Eos avant l’entrée en scène la Golf VI cabriolet, annoncée pour septembre. Esthétiquement, les retouches apportées au coupé-cabriolet quatre places de Volkswagen sont discrètes. Elles concernent la calandre, commune à tous les véhicules de la marque, et les feux arrière à diodes.

Pour pimenter la sauce, l’Eos force la note sur les équipements. De série ou en option, selon les versions, elle propose l’éclairage bixénon, les jantes alu 16, 17 ou 18 pouces, l’aide au parking automatique y compris en épi (park assist), le passage automatique feux de croisement-feux de route (Light Assist), le démarrage sans clé (Keyless Access) et surtout un cuir réfléchissant les rayons du soleil (Cool Leather), pratique quand on a laissé sa voiture garée en plein soleil.

Pas de changement en ce qui concerne le mécanisme de toit en cinq parties intégrant un toit coulissant en verre panoramique dont l’ouverture s’effectue en 25 secondes, à l’arrêt. Trois moteurs figurent au menu. Un quatrième – en l’occurrence un TDI 105 ch – aurait été le bienvenu. Ne serait-ce que pour adoucir la note, salée, quand on monte en gamme.

– Longueur 4,423 m, largeur 1,791 m, hauteur 1,444 m, empattement 2,578 m. Contenance réservoir : 55 l.

Volume du coffre : 380 l (205 l décapoté)

– Motorisations, consommation moyenne, C02, prix :

1,4 l TSI 122 ch (7), Blue Motion, boîte méca. 6, 6,2 l, 144 g : 26 900 et 29 100 euros

2 l TSI 210 ch (12), boîte méca. 6, 7,1 l, 165 g : 34 920 et 36 720 euros (DSG 6 : 13 cv, 7.5 l, 174 g : 36 620 et 38 420 euros)

2 l TDI 140 ch (7) Blue Motion, boîte méca. 6, 4,8 l, 125 g : de 30 890 à 34 590 euros (DSG 6 : 8 cv, 5,3 l, 139 g : 34 490 et 36 290 euros)

Mitsubishi Outlander : un diesel maison gouleyant

Les gros 4X4 n’ont plus vraiment la cote. Trop encombrants, trop gloutons, ils ont été, et sont encore, la cible privilégiée des écologistes. Le procès qui leur est fait est pourtant injuste. Car bon nombre d’entre eux sont souvent plus respectueux de l’environnement que certaines berlines gavées de chevaux. Malins, les clients se sont tournés vers les SUV, compacts, ASX, RAV 4, Tiguan, Q5, X3, Kashqai et Kuga, pour ne citer qu’eux. Une liste qui n’est pas close, puisque PSA prépare sa riposte avec le 2008, extrapolation de l’ASX pour ce qui concerne la partie transmission intégrale.

Un domaine que Mitsubishi maîtrise parfaitement, ainsi qu’en témoignent l’emblématique Pajero, l’inoxydable pick-up L 200 et l’Outlander, géniteur des 4007 et C-Crosser. Il faut croire que Mitsubishi a toujours foi en l’avenir du gazole, puisqu’il a créé pour son Outlander – en fait pour d’autres produits non importés en France – un tout nouveau Diesel à injection directe common rail 177 ch, entièrement en aluminium, doté du calage variable de la distribution.

Outre le gain de puissance (21 ch par rapport au 2,2 l d’origine PSA qui reste au catalogue), le quatre cylindres élaboré par Mitsubishi offre un réel agrément en termes de souplesse (380 Nm à 2 000 tours) et de confort acoustique. Le poids de l’Outlander (1 745 kg avec la boîte sport robotisée à double embrayage) vient cependant un peu gâcher la fête.

– Longueur, largeur, hauteur, empattement : 4,665 m, largeur 1,800 m, hauteur 1,720 m, empattement 2,700 m. Volume du coffre : de 882 à 1 691 l. Contenance réservoir : 60 l.

– Motorisation, consommation moyenne, C02, prix

2 l DID 177 ch (10), boîte mécanique 6, 6,3 l, 165 g (6,5 l, 169 g en quatre roues motrices) : de 30 600 à 37 700 euros

Dacia Sandero Stepway : sympa et pas cher

Pourquoi se compliquer la vie quand on peut aller à l’essentiel à moindres frais ? Certains clients ne se posent plus cette question depuis que Dacia a élu domicile en France. Ils roulent « roumain » et ils sont heureux. Fiabilité, simplicité, coûts d’entretien réduits, prix contenus, la recette profite abondamment au Duster.

La Sandero Stepway adopte les mêmes principes. Ce vrai faux 4X4 privilégie le look, avec ses barres de toit et sa garde au sol rehaussée de 20 mm. Correctement équipé (direction assistée, vitres avant électriques, radio CD MP3, climatisation manuelle), il franchit un cap avec la monte d’un Diesel plus puissant. Exit le poussif 70 ch, place au 1,5 l dCi 90 ch, filtre à particules, Euro V (130 g de CO2). Sur route, le résultat est plutôt convaincant.

Pour 12 500 euros (roue de secours en sus à 90 euros), il n’y a franchement rien à dire, même si les plastiques sont de qualité moyenne. Sinon que, selon la formule désormais bien connue, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

JACQUES FRENE

Source : Le Quotidien du Médecin: 8928