Subaru Impreza et XV

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Publié le 04/06/2018
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Auto-Subaru Impreza

Auto-Subaru Impreza
Crédit photo : DR

Chez Subaru, on continue de prôner l’indépendance d’esprit et le fait maison. Avec une production à peine supérieure à un million de voitures par an, dont la quasi-totalité est absorbée par le marché nord-américain, le constructeur japonais vit plutôt bien et réussit la gageure de se maintenir à l’écart du tumulte.

Pour combien de temps ? En apparence, la question ne suscite pas d’inquiétude au sein de l’état-major, fidèle à sa philosophie autour de trois thèmes : moteur boxer essence, boîte automatique et transmission intégrale. Peu importe si ce choix a de néfastes répercussions en termes de C02.

Pour le lancement de la nouvelle Impreza et du XV, Subaru-France a d’ailleurs trouvé la parade en prenant à sa charge un tiers du malus, soit un peu plus de 1 000 € pour la version 2 l du XV. Les deux autres parts restant à la charge du concessionnaire et du client. Outre la garantie trois ans ou 100 000 km, l’acheteur d’une Subaru bénéficie de trois ans d’assurance tous risques ! Du jamais vu dans le microcosme automobile.

Avec le retour de l’Impreza, ex-star des rallyes, placardisée pendant sept ans en France, et le renfort du XV restylé, le petit constructeur japonais espère relancer ses ventes hexagonales, tombées à environ 800 exemplaires annuels, et maintenir son taux de fidélisation, actuellement de 80 %.

Que penser de cette Impreza et de son cousin crossover, dont le patronyme XV a paraît-il froissé la susceptibilité de la Fédération française de rugby ? En termes d’équipements, d’agrément de conduite et de sécurité, le bilan affiché par les deux véhicules est plutôt positif. Prévue pour accueillir les futurs modèles hybrides, la nouvelle plateforme SGP (Subaru Global Platform) fait merveille.

Que ce soit au volant de l’Impreza ou du XV, on retrouve les qualités de sportivité propres à toutes les Subaru. Seul bémol, la boîte CVT, qui a tendance à pousser des cris d’orfraie quand on accélère franchement.

En gage de sécurité, Subaru propose sur l’ensemble de la gamme le système EyeSight, incluant le freinage précollision, le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de franchissement de ligne, la déviation de trajectoire, les phares directionnels, le détecteur d’angle mort et les feux de croisement automatiques. Autoproclamé « Alternative Premium », Subaru devra cependant s’armer de patience avant de se hisser au niveau de ses rivaux présumés.  

 

 

Jacques Fréné
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Source : Le Quotidien du médecin: 9670