AUTO - Volkswagen Amarok

Le dur à cuire

Publié le 10/05/2011
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Crédit photo : K. HUBER-ABENDRO

VOLKSWAGEN a la pêche et de la suite dans les idées. Entre les modifications de style touchant le Touareg, le Touran, le Sharan, l’Eos, bientôt le Tiguan, la rénovation de la gamme Passat et l’avènement de la Jetta, il s’est écoulé à peine deux ans. Belle performance.

Le festival n’est pas terminé pour autant. Dans la foulée de l’Amarok seront commercialisées la Golf cabriolet et la New Beetle (lire ci-dessous). Début 2012, la Up, intronisée à Francfort en septembre, prendra le relais. La mini du groupe allemand sera ensuite déclinée en électrique en 2013.

Dans l’immédiat, c’est l’Amarok, monté en Argentine, qui focalise l’attention. Contrairement aux États-Unis et à l’Amérique du Sud où ils « cartonnent », les pick-up ne représentent qu’une faible part de marché dans l’hexagone (à peine 10 000 unités par an). Constructeur généraliste dans l’âme, Volkswagen a néanmoins décidé de se lancer dans l’aventure. Non plus avec Toyota, mais seul. Exit le Taro, fruit de ce partenariat éphémère.

Distribué par le réseau utilitaire, l’Amarok (le loup en esquimau) s’adresse aux gentlemen-farmers, à certains professionnels et à ceux qui, d’une manière générale, aiment la nature et la respectent. Si la version deux roues motrices ne présente guère d’intérêt et n’est en fait présente au catalogue que pour justifier un prix d’appel séduisant, les modèles 4 Motion, associées à des boîtes manuelles six vitesses, permettent d’évoluer en dehors du bitume en toute sérénité.

En résumé, la version permanente équipée d’un différentiel Torsen s’apparente davantage à un 4X4 de loisirs type SUV, alors que l’enclenchable est à classer dans la catégorie des 4X4 purs et durs.

Tous les Amarok disposent de l’ESP (contrôle de la trajectoire). La fonction « off road », activable jusquà 100 km/h, est conçue pour les « missions commando ». En dessous de 30 km/h, l’assistant à la montée et à la descente se met en marche automatiquement et maintient une vitesse constante. Une suspension renforcée à cinq lames permet en outre de supporter de lourdes charges.

À bord, l’austérité n’est pas de mise, comme chez certains confrères. Les matériaux, le dessin de la planche de bord et l’équipement restituent l’ambiance d’un SUV classique. Et pour couronner le tout, les cinq occupants voyagent dans des conditions de confort acceptables.

Méchant à l’extérieur, civilisé à l’intérieur, tel se définit l’Amarok. En complément, une déclinaison simple cabine, boîte automatique, sera introduite en 2012.

JACQUES FRENE

Source : Le Quotidien du Médecin: 8959