AUTO - Volkswagen Coccinelle

Le grand retour

Publié le 09/01/2012
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Crédit photo : DR

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NE L’APPELEZ PLUS New Beetle, mais Coccinelle. Enfin, si le cœur vous en dit. Car pour ménager la chèvre et le chou, Volkswagen a décidé de laisser le choix à ses clients d’apposer l’un ou l’autre des noms sur la carrosserie de sa nouvelle « Cox ». Original, non ?

Ressortie de la naphtaline, feu la Cox rebaptisée New Beetle n’a en fait connu qu’un demi-succès en Europe. En 1998, les bobos avaient pris fait et cause pour l’héritière de l’emblématique bête à bon dieu. Mais le soufflé retomba rapidement, malgré le lancement d’un cabriolet. Trop chère, la New Beetle. Trop petite aussi. À l’époque, le concept « Life Style » ne faisait pas encore florès.

Treize ans après, Volkswagen revient la charge. Gamme plus accessible, vaste choix de moteurs, style entièrement rénové. La Coccinelle fait sa mue. L’élargissement des voies avant (+ 63 mm) et arrière (+ 49 mm), l’allongement de l’empattement (+ 22 mm), la hauteur réduite d’un centimètre, la ligne de toit rabaissée, le capot reculé, attestent du changement de cap.

Élaborée sur une plateforme de Golf VI, elle est devenue plus virile et accueillante. Si l’accès aux places arrière demeure encore problématique, on ne voyage plus les genoux coincés dans le menton. Dans le même registre, le coffre voit sa capacité augmenter sensiblement.

Une voiture familiale, la Coccinelle ? Pas tout à fait, même si elle offre quatre vraies places. Pour des questions d’image, Volkswagen a renoncé à lui greffer deux portes supplémentaires. La Mini, la DS3, la Mito et la 500, dépositaires de la griffe « Life style » ne sont, il est vrai, livrables qu’en trois portes. Prenant précisément exemple sur la Mini et la DS3, elle décline une impressionnante liste d’options, de packs, de coloris et d’accessoires.

À peine portée sur les fonts baptismaux, la Coccinelle bénéficie du soutien de deux séries spéciales : Black turbo et White Turbo. Jantes 19 pouces, applications décoratives, stickers latéraux – liste non exhaustive –, elle joue déjà les starlettes. Et ce n’est qu’un début.

Mais la Coccinelle n’est pas qu’une gravure de mode destinée à flatter l’ego de son propriétaire. Elle a également le souci de l’efficacité. Elle s’enorgueillit ainsi d’une version Sport équipée du 2 l TSI 200 ch associé à une boîte DSG 6. Avec son combiné à trois cadrans surplombant la planche de bord – un clin d’œil à Porsche –, son becquet arrière, ses jantes alu et surtout sa tonicité, elle distille le plaisir à la louche.

Il y a malgré tout fort à parier que le TSI 105 ch et le TDI 105 ch constitueront le gros des ventes. Pour faire bonne mesure, une version TDI 140 ch sera lancée au mois de mars prochain. Quant au cabriolet, il n’apparaîtra que dans un an. D’ici là, la Coccinelle aura peut-être reconquis le cœur des foules.

JACQUES FRENE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9061