Les nouveaux films

Le rire, plus que jamais

Publié le 31/03/2009
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MALGRÉ des critiques peu enthousiastes, « Coco », de Gad Elmaleh, a conquis plus de 2 millions de spectateurs en moins de deux semaines. Les comédies ont le vent en poupe. Nul doute que « Safari », d’Olivier Baroux, avec Kad Merad en guide catastrophique, dans la savane sud-africaine, n’aura pas de mal à trouver son public, surtout avec 550 copies !

C’est en famille que l’on sourira devant « la Véritable Histoire du chat botté », version animée du conte de Perrault proposée par Pascal Herold (fondateur d’une société d’effets spéciaux réputée) et Jérôme Deschamps et Macha Makaïeff. Même si les auteurs ont choisi plutôt la poésie que l’humour décalé. Et l’on appréciera de retrouver la voix de Yolande Moreau (la méchante reine).

Autre film d’animation, à la veille des vacances de printemps, « Monstres contre Aliens », sorti des studios DreamWorks. Le combat entre un terrifiant robot venu d’une lointaine galaxie et des monstres tenus au secret par l’armée américaine a été réalisé en 3D-relief, mais 42 salles seulement sur 800 écrans, le proposeront dans ce format, car la Paramount, qui distribue le film, exige 3 euros de plus par ticket.

Passons aux choses sérieuses. L’histoire, la politique. Andrzej Wajda évoque le massacre, en 1940 à Katyn (c’est le titre du film), de milliers d’officiers et civils polonais - dont le père du cinéaste - et le mensonge qui, pendant des années, l’a fait attribuer aux Nazis alors qu’il était le fait des Soviétiques.

À partir du scénario du Britannique Peter Morgan (« The Queen », » le Dernier Roi d’Écosse »), Ron Howard retrace dans « Frost-Nixon : l’heure de vérité », l’interview en 1977 de l’ancien président américain (Frank Langella) par une vedette de la télé britannique (Michael Sheen), entretien qui s’est transformé en confession et a connu un immense succès.

Prix Jean Vigo 2008, « Nulle part, terre promise », documentaire d’Emmanuel Finkiel, s’intéresse aux migrations en Europe, mettant en parallèle les parcours d’un cadre promis à une carrière prometteuse, d’une jeune Occidentale insouciante et de plusieurs clandestins.

Quant aux inconditionnels du cinéma américain d’action et de suspense, ils ont le choix entre « Prédictions », d’Alex Proyas avec Nicolas Cage, une nouvelle fois chargé de sauver le monde, et « les Cavaliers de l’Apocalypse », de Jonas Akerlund, avec Dennis Quaid.

R. C.

Source : lequotidiendumedecin.fr