AUTO - Mitsubishi ASX

Le SUV au cœur tendre

Publié le 18/01/2011
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Crédit photo : DR

DE PRIME abord, il a l’air d’un dur à cuire, taillé pour les missions commando. Mais sous la carapace, on découvre sa vraie personnalité. L’ASX, petit frère de l’Outlander, est un tendre. Rien à voir avec un Pajero ou un pick up L 200. Lorsqu’il aura acquis la réputation qu’il mérite, il pourra légitimement prétendre à un destin glorieux. L’affaire est d’ailleurs bien engagée. En quelques mois seulement, il est devenu le petit chouchou de la gamme aux trois diamants.

Esthétiquement, il rappelle étrangement le Ford Kuga. Son gros museau, ses muscles saillants et sa calandre impressionnent et rassurent à la fois. Intra muros, le bilan est contrasté. Rien à dire sur le confort des sièges qui va de pair avec celui de la suspension. Au volant, on se croirait dans des charentaises, au coin du feu !

La planche de bord accueillie deux cadrans ronds cerclés, un écran tactile pour la radio et la navigation ainsi qu’une boîte à gant réfrigérée. Les commandes tombent bien sous la main, y compris le petit levier qui actionne la boîte mécanique six rapports efficace et douce. La version AWC (All Whell Control) ajoute encore au plaisir et au sentiment de sécurité. Un bouton rond permet sans s’arrêter de passer de deux en quatre roues motrices, voire en quatre courtes pour affronter les sols glissants.

Le problème majeur de l’ASX, ce sont les coloris retenus pour habiller l’intérieur. Comme souvent chez les Japonais, le noir est omniprésent. Quelques inserts alu ou des liserés détendraient sans doute l’atmosphère, un peu macabre. L’autre point faible concerne la climatisation, efficace mais tellement bruyante que l’on est parfois obligé de la couper.

Si les passagers avant sont traités comme des rois, ceux installés à l’arrière n’ont pas à se plaindre. L’espace pour les jambes et la largeur aux coudes permettent de voyager à l’aise. Dommage que la hauteur de coffre et son volume limitent le chargement.

Globalement, l’ASX mérite cependant la mention très bien. Ses compétences routières sont à la fois liées à des trains roulants efficaces et à son moteur Diesel maison, tout alu, onctueux et respectueux de l’environnement.

Superéquipé d’entrée de jeu (clim auto, toit panoramique, cuir, siège conducteur à réglage électrique, jantes alliage, navigation etc…), l’ASX soutient largement la comparaison avec le Nissan Qashqai, le Peugeot 3008 et le Volkswagen Tiguan. Il lui reste désormais à se faire connaître et apprécier.

JACQUES FRENE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8887