Toutes les belles histoires ont une fin. Celle de la DS3, née Citroën avant d’être reconfigurée en DS, s’achève au moment où la DS3 Crossback prend son envol. Il aura fallu patienter plus de dix ans avant que la DS3 assure sa descendance.
La DS7 Crossback a servi de tremplin à sa cadette, dont les codes stylistiques et la philosophie générale sont assez proches, pour ne pas dire identiques. Sculptée dans le marbre, la DS3 Crossback (4,118 m) force le respect et suscite l’admiration. Le savoureux mélange des formes géométriques, la face avant agressive, les flancs creusés et les poignées de portes affleurantes qui se déploient quand on s’approche lui confèrent une personnalité à la fois complexe et fascinante.
La technologie Matrix LED Vision résume assez fidèlement la volonté de DS de pénétrer l’univers du Premium, phagocyté par les constructeurs germaniques, notamment Audi et Mini. Ce système permet de rouler constamment en feux de route sans gêner le véhicule venant en sens inverse, le faisceau lumineux s’adaptant automatiquement. Du déjà vu, certes. Mais qu’importe.
Au chapitre technologie, la DS3 Crossback ne fait d'ailleurs pas dans la demi-mesure. Elle place la barre à un niveau comparable à celui atteint par sa grande sœur, ce qui justifie partiellement ses prix audacieux pour une débutante dans le Premium. Elle dispose de la reconnaissance des panneaux de signalisation, de la surveillance des angles morts, de l’alerte active de franchissement, d’une caméra de recul avec vision 180 degrés, de l’Active Safety Brake, en charge de prévenir de l’imminence d’un obstacle, de jour comme de nuit, et d’activer le freinage d’urgence après le déclenchement d’une alerte sonore.
Le système audio Focal Electra, la vision tête haute, le double vitrage, les sièges chauffants haute densité avec fonction massage, la recharge par induction et, est-il besoin de le souligner, l’instrumentation numérique, associés à une qualité de matériaux irréprochable, participent à ce luxe made in France validé par la DS7 Crossback.
La DS3 Crossback a son destin de petite reine tout tracé. À elle de clouer le bec aux sceptiques. Son comportement routier, avec un confort de roulage et une précision de conduite remarquables, est étroitement lié à son châssis très pointu.
En fin d’année, une version 100 % électrique e-Tense136 ch (autonomie de 320 km en cycle WLTP), rechargeable à 80 % en 30 minutes, complétera l’offre thermique. Petit détail qui a son importance, l’implantation des batteries au lithium (garanties 8 ans) sous les sièges permettra de préserver le volume de coffre.
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série
Cocaïne, supercheries et dépassements d’honoraires au cabinet du romancier Nicolas Rey
Orchestre symphonique des médecins de France : à Strasbourg, 87 praticiens instrumentistes à l'unisson