Petit tour de France

Les musées retrouvés

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Publié le 02/06/2020
Les musées rouvrent, le plus souvent en prolongeant leurs expositions temporaires . Avant de s'y rendre, bien vérifier sur leur site les conditions d’accès, réservation obligatoire par Internet par exemple.
Venise par Turner (1840)

Venise par Turner (1840)
Crédit photo : TATE

À Paris, rêver d’Italie avec le regard de Cézanne sur les maîtres italiens des XVIe et XVIIe siècles au musée Marmottan-Monet, jusqu’au 3 janvier (marmottan.fr).

Voyager avec les aquarelles de William Turner (1775-1851) en France, dans les Alpes et en Italie, au musée Jacquemart-André jusqu’au 11 janvier (musee-jacquemart-andre.com). Ce maître de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise est présent dès ses débuts, et surtout avec les « ébauches colorées » qu’il réalisait « pour son propre plaisir », selon l’expression de John Ruskin, le premier à avoir étudié son legs à la Tate.

Retrouver les œuvres disparues d’Alberto Giacometti entre 1920 et 1935, répertoriées dans ses carnets et connues par des croquis et photos, à l’Institut Giacometti, jusqu’au 21 juin (fondation-giacometti.fr).

Contempler la Méditerranée avec les œuvres projetées de Monet, Chagall, Signac, Matisse, à l’Atelier des Lumières (atelier-lumieres.com).

Célébrer jusqu’au 30 août Raphaël entouré de ses élèves, au Château de Chantilly (domainedechantilly.com).

De Lens à Nice

Dans les Hauts-de-France, on retrouvera le 3 juin le Louvre-Lens, avec les « Soleils noirs », jusqu’au 25 janvier (louvrelens.fr), et le Palais des Beaux-Arts de Lille (pba.lille.fr).

Le musée des Beaux-Arts d’Orléans, avec l’exposition artistique et familiale (avec son frère et sa mère) de Jean-Marie Delaperche (1771-1843), qui nous emmène de la mort de Louis XVI, à la campagne de Russie, la chute de Napoléon puis celle des Bourbons.

Au Musée de Grenoble, jusqu’au 25 octobre, les artistes du Dauphiné au XIXe, qui ne se limitent pas à l’art du paysage de montagne (museedegrenoble.fr).

À Évian, les frères Lumière, pionniers du cinématographe, au Palais Lumière  jusqu'au 3 janvier.

À Lyon, au Musée des Confluences, jusqu'au 23 août, la donation des coiffes et costumes d’Antoine de Galbert, qui reflètent la diversité des cultures du monde, et jusqu’au 26 juillet l’univers de la prison et la place de la création entre enfermement et nécessité de réinsertion (museedesconfluences.fr).

À Moulins, 120 costumes des couturiers de la danse (Coco Chanel, Christian Lacroix, Balmain, Issey Miyake), au Centre national du costume de scène, jusqu’au 1er novembre (cncs.fr).

À Rodez, au musée Soulages, des œuvres de jeunesses, les brous de noix, l’Outrenoir et les cartons des vitraux de l’abbaye bénédictine de Conques du XIe siècle ; et jusqu’au 31 octobre, 45 femmes artistes des années 1950, « l’autre moitié de l’avant-garde », avec Judit Reigl, Joan Mitchell, Geneviève Asse, Aurélie Nemours, Anna-Eva Bergman (musee-soulages-rodez.fr). Voir aussi à Rodez, au musée Fenaille, les statues menhir néolithiques découvertes dans le Rouergue.

À Aubusson, à la Cité internationale de la tapisserie, six siècles de l’art du tissage, jusqu’à Picasso, Kandisky, Le Corbusier (cite-tapisserie.fr).

À Toulouse, pour les 20 ans des Abattoirs, 50 artistes des années 1950-1960 de la collection italienne de Gino Di Maggio (né en 1940), avec Yoko Ono, César, John Cage, Lee Ufan…, jusqu’au 15 novembre (lesabattoirs.org).

À Nice, Matisse sculpteur, en son musée, jusqu’au 15 septembre (musee-matisse-nice.org).

 

 

 

 

 

 

 

Caroline Chaine

Source : Le Quotidien du médecin