AUTO - Skoda

Offensive tous azimuts

Publié le 03/05/2011
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Crédit photo : GALNOR.COM

LE 15 AVRIL 1991, Volkswagen prenait le contrôle de Skoda, coiffant sur le poteau Renault, l’autre candidat au rachat. En regardant les photos jaunies de la Felicia, dernier vestige de l’ère soviétique et celles, éclatantes, de la Superb, on mesure le chemin parcouru. Skoda a grandi. Presque trop vite pour ses concurrents.

Le concept Vision D (comme design) présenté à Genève, l’offensive menée en Chine et la volonté affirmée de doubler les ventes d’ici 2018 (1 500 000) alimentent pourtant la contradiction entre l’ambition de Skoda et l’image renvoyée.

En haut lieu, on s’agace d’ailleurs de certaines comparaisons visant à assimiler la marque tchèque à un constructeur low cost. Une voiture à bas prix, la Superb ? Une sous-Volkswagen, le Yeti ? Que nenni ! Le problème est que, à l’instar des rumeurs, les fausses réputations ont le cuir épais. C’est sans doute la raison pour laquelle Skoda changera le graphisme de son logo en 2012. Coïncidence, le nom de Skoda n’y figurera plus. Le poids du passé est décidément lourd à porter !

Avec le lancement d’une citadine, située entre la Fabia et l’Octavia, début 2012, et le remplacement de l’Octavia, programmé à la fin de la même année, Skoda entend confirmer l’évidence. À savoir que la qualité et la sécurité font partie intégrante des gènes de la marque. On ne compte plus les aides électroniques proposées en série ou en option sur l’Octavia, la Superb ou le Yeti. Si le client – et aussi les spécialistes – ont du mal à se repérer dans le dédale des acronymes ésotériques, la démonstration est faite que Skoda a atteint l’âge adulte.

J. F.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8954