Prix d’excellence

LORSQU’AUDI déboule sur le marché avec un modèle inédit, on est au moins sûr d’une chose : la qualité sera au rendez-vous. L’A7 Sportback qui précède de quelques mois l’A6 septième génération, le Q5 hybride, la RS3 et le Q3, reste fidèle à l’éthique de la marque.

Performance au top, sécurité maxi, qualité irréprochable et technologie de pointe. On serait presque tenté d’écrire, fermez le ban ! Sauf qu’on se priverait d’une belle pincée de bonheur en se contentant d’énumérer les qualités de cette Audi aux galbes superbes.

Oui, Audi a encore frappé. Fort, très fort même. Cette A7 est belle à couper le souffle dans sa livrée de berline-coupé, qui n’est pas sans rappeler celle de l’A5. Audi surfe sur le succès. Et ce n’est sans doute pas fini.

Car outre l’offensive produits énoncée plus haut, Ingolstadt est en train de fourbir ses armes dans un domaine cher à Renault, l’électrique. Et là, point de Fluence ou de Zoe à l’horizon. Pour parvenir à ses fins, la maison mère a débloqué un budget de 65 millions d’euros consacré à la seule électromobilité et crée 380 emplois pour sa future gamme E-Tron.

L’A7 Sportback n’est donc que l’infime partie visible du gigantesque iceberg qui stagne pour l’instant sous la mer. À son volant, on a tôt fait de rompre la glace. Car la sculpturale allemande, revêtue d’une carrosserie partiellement en aluminium, possède un tempérament de braise. Et, forcément, ce mélange de l’eau et du feu fait remonter l’adrénaline quelle que soit la motorisation choisie.

TDI, quattro, boîte S Tronic (double embrayage équivalent de la DSG chez Volkswagen) ou Multitronic, la recette est savoureuse. Histoire de montrer qui est le boss, Audi nous a concocté un habitacle sans la moindre fausse note avec notamment un bloc instrumentation à effet 3 D. Ils sont décidément très forts chez Audi.

Ce coupé cinq portes équipé d’un hayon à ouverture et fermeture électrique, de phares au xénon et de feux de jour à LED (on passe sur les autres équipements et les packs) est une pure merveille d’efficacité et d’esthétique. Il y a dix ans, il y avait débat entre Mercedes, BMW et Audi. Pas certain qu’aujourd’hui, il y ait matière à discussion même si BMW revient en force.