AUTO - BMW Série 1

Tradition préservée

Publié le 28/10/2011
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Crédit photo : DR

LES SPORTIFS connaissent cette antienne : on ne change pas une équipe qui gagne. Depuis qu’elle est apparue sur le marché, la Série 1 a gagné considération et respect. En sept ans de carrière, plus d’un million d’exemplaires ont été écoulés sur le marché.

La rivale de l’Audi A3 revient opportunément aux affaires en prenant bien soin de ne pas offenser le passé. Plus longue (8,5 cm), elle voit son empattement et sa largeurs bonifiés, respectivement de 3 et 1,7 cm. Son coffre plus généreux (+ 30 l), modulable 1/3-2/3 ou 40/20/40 en option, lui confère un statut de familiale compacte.

Certains prétendront que la Série 1 reste par trop fidèle au concept stylistique originel. Et c’est vrai que, au premier coup d’œil, on a l’impression de déjà-vu. En fait, ce sont les détails qui font la différence. Les optiques surmontées de « paupières », les clignotants intégrés, les entrées d’air situées sur les côtés, le dessin des feux arrière, d’une seule pièce, modifient cependant la perception de cette Série 1 finalement très sage.

À l’intérieur, la console centrale, orientée vers le conducteur, reprend un thème cher à BMW. Le soin apporté à la finition, l’ergonomie, le dessin des sièges, le filtrage des bruits, indiquent bien que nous sommes à bord d’une berline allemande.

Au volant, la précision de la direction électrique (Servotronic ou sport à démultiplication variable en option), la suspension adaptative variable en continu, la tenue de route sécurisante, l’amortissement plus souple font de cette Série 1 une compagne très fréquentable.

Côtés moteurs, BMW a mis l’accent sur l’essence. Puissance accrue, consommation en baisse, rejets de C02 fixés à 129 et 134 g, le bilan est positif, même si les Diesel restent très en dessous des 120 g. Un exploit au regard des puissances affichées.

Mais la grande nouveauté, c’est l’apparition de la boîte automatique 8 rapports (optionnelle). Les passages ultrarapides procurent un réel agrément, quelle que soit la motorisation choisie. Dommage que les prix pratiqués soient élevés. Avec les constructeurs allemands, champions incontestés des packs et des options, le tarif de base n’a pas une grande signification. On en veut pour preuve, le système de navigation qui ne figure sur aucun modèle en série !

JACQUES FRENE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9034