AUTO - Range Rover Evoque

Un garçon dans le vent

Publié le 13/09/2011
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AU PAYS des Beatles, la musique et le football sont rois. À quelques kilomètres d’Anfield Road, l’antre des Reds, le kop du Liverpool FC chante déjà les louanges du Range Rover Evoque en reprenant le slogan des footeux : « You’ll Never Walk Alone » (vous ne marcherez jamais seul).

L’osmose est totale. Avant même son lancement le 15 septembre, il a conquis le cœur des fans : 1 200 d’entre eux ont passé commande. À Halewood, le fief de la marque britannique, on bombe le torse. Il est vrai que le dernier enfant de Land Rover respire la joie de vivre et la modernité.

Son fuselage, sa face avant de bouledogue, sa ceinture de caisse épaisse et son toit en pente douce venant mourir sur une vitre arrière d’une extrême minceur (pas terrible pour la visibilité) détonnent avec la coupe au carré du vénérable Defender et du mythique Range.

Autres temps, autres mœurs. L’Evoque rompt définitivement avec le passé. Et c’est tant mieux. Le voilà paré pour les grandes manœuvres, prêt à foncer sur le BMW X3 et sur l’Audi Q3, ses rivaux présumés. Par un curieux phénomène de mimétisme, il adopte des tarifs similaires. Comme s’il suffisait de forcer sur les prix pour gagner en crédibilité.

Bref, si vous voulez vous attacher ses services, il va falloir mettre la main au portefeuille. Et même ajouter quelques suppléments, entre autres 650 euros pour bénéficier du toit panoramique fixe, indispensable si l’on ne veut pas se sentir prisonnier à l’arrière.

L’Evoque a en fait tout pour plaire, une suspension docile, une boîte de vitesse automatique agréable, une finition haut de gamme, digne des standards germaniques et des moteurs parfaitement adaptés dont un 2,2 l Diesel 190 ch gouleyant. Il est le digne héritier des Beatles. Un cinquième garçon dans le vent qu’il fend avec élégance. L’inverse du bad boy. Pas baroudeur pour un sou, quoique pas maladroit quand il s’agit de s’extirper de situations délicates, il va faire un tabac dans les beaux quartiers. So british, so exciting !

JACQUES FRENE

Source : Le Quotidien du Médecin: 9002