Une histoire d’amour et de rivalité

Dans les années 1970-1980, la Golf GTI et la 205 GTI ont entretenu des relations très conflictuelles. À la grande joie des concessionnaires en charge de leur diffusion. Si Peugeot baissa un moment la garde avant de revenir aux affaires avec la 208, la Golf n’a jamais cessé de faire monter les enchères, entraînant dans son sillage la Passat, le coupé Scirocco, la Lupo, la Polo, la up!. Une idée reprise par Renault avec la Clio Williams puis la RS, et Ford avec la Fiesta et la Focus ST.

Au sein de la famille GTI, la Golf reste la référence suprême, à peine concurrencée par la Polo siglée GTI. Sa puissance, portée à 290 ch dans sa version Club Sport sur base de Golf VII, a fait d’elle une icône. Les raisons de son succès tiennent autant à sa personnalité qu’à l’escalade des puissances déclinées au fil du temps. En 42 ans, elle est passée de 110 à 290 ch avec des étapes à 112, 139, 150, 160, 180, 200, 210, 220, 230 et 245 ch, soit un bonus de 180 ch !

Si le goût pour les sportives est retombé du fait des limitations de vitesse, il reste encore une belle poignée d’amateurs pour taquiner le manche. La petite dernière, la up!, équipée du 1 l TSI 3 cylindres 115 ch, associé à une boîte mécanique 6 rapports, n’a assurément pas l’aura de ses deux sœurs aînées. Mais elle est amusante à conduire. Son poids (995 kg), sa taille de guêpe (3,6 m) et ses 111 g de C02 qui lui permettent d’échapper au malus lui confèrent une vivacité appréciée sur les petites routes sinueuses. Une sanction à laquelle la Polo (134 g) et la Golf (148 g) ne peuvent se soustraire. Son prix reste hélas un handicap dans cette catégorie de véhicule.