Au festival d'Annecy et dans les salles en juin

Zoom sur l'animation

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Publié le 09/06/2023

Rendez-vous mondial de l'image animée, le festival d'Annecy annonce quelques films attendus, et pas seulement pour les jeunes.

« Ruby, l'ado Kraken »

« Ruby, l'ado Kraken »
Crédit photo : UNIVERSAL STUDIOS

Le festival de Cannes est fini, et bien fini avec une palme d'or française et féminine, « Anatomie d'une chute », de Justine Triet, en salles à partir du 23 août. Place au festival d'Annecy, référence mondiale pour l'animation, du 11 au 17 juin. « Élémentaire », film Disney Pixar, qui a clôturé la manifestation cannoise, y sera présenté en « séance événement », avant sa sortie le 21 juin. Le réalisateur Peter Sohn s'est inspiré de son histoire personnelle d'enfant d'immigrés coréens en Amérique pour raconter la rencontre de Flam et Flack à Element City, où le feu, l'eau, la terre et l'air vivent en harmonie. Autre événement, l'avant-première mondiale de « Ruby, l'ado Kraken », de DreamWorks, réalisé par Kirk DeMicco. Il nous emmène dans un lycée américain où une adolescente  qui a du mal à trouver sa place découvre qu'elle descend d'une lignée royale de créatures sous-marines mythologiques, les Kraken ! Sortie le 28 juin, juste avant la Fête du cinéma (du 2 au 5 juillet).

À l'affiche également à partir du 28 juin, « la Sirène », qui est à Annecy en compétition. Après une dizaine de documentaires et longs métrages de fiction, Sepideh Farsi a choisi l'animation pour évoquer une guerre meurtrière oubliée, celle qui opposa l'Iran et l'Irak dans les années 1980. Elle raconte comment un adolescent tente de sauver les habitants de la ville assiégée d'Abadan avec un bateau abandonné. Présenté à Annecy l'an dernier, « l'Ile », d'Anca Damian, en salle depuis mercredi, aborde un autre drame à travers une fable qui revisite le mythe de Robinson, ici un médecin solitaire dans une île envahie par migrants, ONG et gardes, et qui va sauver Vendredi, seul survivant d'un bateau de réfugiés.

Hors animation, on peut applaudir cette semaine la nouvelle comédie de Bruno Podalydès, « Wahou ! », avec Karin Viard et l'auteur-réalisateur en agents immobiliers attachés à vendre la demeure XIXe de Sabine Azéma et Eddy Mitchell ainsi qu'un petit appartement moderne. Pour « Des mains en or », autre comédie, Isabelle Mergault s'est souvenue de la guérisseuse normande qui avait soulagé sa douleur à la jambe pour faire de Josiane Balasko une femme aux mains expertes à l'aide de Lambert Wilson, écrivain souffrant d'un terrible mal de dos et qui plus est marié à une chirurgienne... Enfin, les admirateurs de la championne de football Marinette Pichon pourront s'intéresser à son biopic signé Virginie Verrier, « Marinette », dans lequel elle est incarnée par Garance Marillier.

 

 

Renée Carton

Source : Le Quotidien du médecin