Les médecins soussignés :
· déplorent profondément la désastreuse situation sanitaire à Gaza,
· rappellent que c'est le Hamas, organisation terroriste, qui a déclenché le 7 octobre 2023 la guerre contre Israël par ses massacres de civils Israéliens et ses prises d'otages,
· rappellent que les hôpitaux ainsi que les écoles et les crèches servent d'accès et d’abris aux centaines de kilomètres de tunnel, aux PC opérationnels du Hamas, aux caches d'armes innombrables, ainsi qu’aux prisons où sont séquestrés après plus d'un an des otages civils hommes, femmes et enfants en bas âge dont on ne connaît pas aujourd'hui le nombre exact ni s'ils sont encore vivants,
· rappellent que le Hamas refuse de libérer les otages dont certains sont cachés parmi la population civile qui a elle-même pris part aux massacres ainsi que l'attestent de nombreuses vidéos prises et diffusées triomphalement sur les réseaux sociaux le 7 octobre par les civils palestiniens, et même des responsables de l’UNRWA, eux-mêmes ayant pris part aux viols et aux assassinats sur le lieu du festival de musique Nova et dans les kibboutz de Beeri, Nir Oz , etc.,
· rappellent que le nombre de victimes est présenté uniquement par le « ministère de la Santé du Hamas » que ce chiffre comprend des dizaines de milliers de terroristes palestiniens tués (18 000 selon le dernier bilan présenté par l’armée israélienne) qui ne sauraient être confondus avec la seule population civile,
· rappellent que la population civile est utilisée par le Hamas comme bouclier humain : en Israël, la première préoccupation est de construire des abris pour les civils et des hôpitaux profondément enfouis et protégés ; à Gaza, c'est exactement l'inverse que le Hamas a réalisé avec les centaines de millions de dollars déversés depuis des années par l’Europe, l’ONU, le Qatar, l’Arabie saoudite, etc.,
· de nombreux signataires de cette lettre sont des médecins et des chirurgiens expérimentés ayant la pratique de la médecine humanitaire en zones de catastrophe et zones de guerre,
· ils connaissent parfaitement les extraordinaires difficultés et les situations dramatiques de l'exercice de la médecine dans ces conditions,
· ils savent aussi qu’aucune situation ne peut être extraite de son contexte historique,
· ils regrettent profondément que le contexte historique et actuel soit ici cruellement absent.
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