40 000 à 80 000 emplois de type administratif et technique dans les établissements de soins seraient fragilisés par la mise en œuvre de l'intelligence artificielle et de la robotisation. C'est l'hypothèse de travail soulevée par une note de l'Institut Montaigne rédigée par David Gruson, Adrien Deudon et Laure Millet*. La secrétaire médicale est particulièrement exposée à la mutation en cours avec un taux de substitution de 60 % avec les outils de l'IA. Certes, tous ces postes ne sont pas menacés de suppression pure et simple. D'autant qu'une grande vague de départ à la retraite est annoncée dans les prochaines années. Les médecins en revanche ne paraissent pas encore concernés par le processus de désintermédiation. Les pratiques seront bien sûr impactées notamment en radiologie et en ophtalmologie. Mais les effectifs à terme ne devraient pas diminuer du fait de la crise démographique et du vieillissement de la population.
* IA et emploi en santé: quoi de neuf docteur? Institut Montaigne, janvier 2019.
Le sport santé en étendard pour la Dr Stéphanie Motton, porteuse de la flamme olympique
Aide active à mourir : le critère de pronostic vital remplacé par celui d’« affection en phase avancée ou terminale » en commission
Ehpad publics : 15 maires bretons attaquent l’État pour non-respect des droits fondamentaux des résidents
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs