« Ma démission est tout sauf une fuite, et que je continuerai, à ma mesure, à l’essor du numérique en santé au service de tous les professionnels du soin et des patients qui leur font confiance. Bon vent à vous tous et a bientôt ! », annonce Jacques Lucas, désormais ex-président de l'ANS sur son profil LinkedIn et très critique sur la nouvelle feuille de route du numérique en santé. Il avait pris ses fonctions à l'automne 2019. Ancien premier vice-président et délégué général au numérique du Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom) entre 2007 et 2019, le Dr Jacques Lucas espérait, à la présidence de l'ANS, avoir davantage de contacts avec les professionnels de santé.
« J'ai attendu un certain temps, j'ai fait des observations puis j'ai pensé qu'il était plus sage de remettre ma démission au ministre » a-t-il déclaré à Tic Santé. La lettre de démission a été adressée au ministre de la santé et de la prévention, François Braun, il y a une huitaine de jours. « Ma démission permettra de chercher un profil différent du mien, si telle est la volonté de la DNS, si tant est qu'il y ait besoin d'une présidence puisque l'Etat détient la majorité des voix au conseil d'administration. En plus, je récupère ma liberté d'expression puisque je ne suis plus tenu à un devoir de réserve que je m'étais assigné pendant le temps où j'étais à la présidence de l'agence », a complété le Dr Lucas, qui n'a pas non plus été invité à s'exprimer le mercredi 17 mai lors de la présentation de la feuille de route du numérique.
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital