Le DMP semble désormais faire l'unanimité pour l'ensemble des acteurs de la santé. Avant que ce dernier ne soit déployé sur tout le territoire en novembre, les membres de l'Union nationale des professionnels de santé qui regroupe un grand nombre de syndicats et l'assurance maladie ont signé le 10 octobre dernier le nouvel accord cadre interprofessionnel (Acip). Cette feuille de route pour les cinq prochaines années promeut le recours large au dossier médical partagé. Et repose sur trois axes clés : la généralisation de la prise en charge coordonnée des patients, le déploiement d'outils favorisant l'exercice coordonné et la simplification des conditions d'exercice des professionnels de santé.
Facilier l'usage du DMP au sein des établissements de santé
Selon l'assurance maladie, « pour y parvenir, un objectif de 40 millions de DMP ouverts d'ici à cinq ans a été fixé afin de favoriser son usage auprès des patients, des professionnels de santé libéraux et des établissements de santé ». Alimentés par les praticiens, ces dossiers devront contenir « a minima le volet de synthèse médicale, les fiches de synthèse issues des bilans médicaux, les résultats d'examen (biologie, radiographie...) et les vaccinations ». Pour les aider, les éditeurs de logiciels devront guider les praticiens. Seront également mis en place des mécanismes d'incitation à l'ouverture, à l'alimentation et à l'usage du DMP dans les accords passés avec chaque profession médicale.
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