Lundi 7 octobre dernier, une majorité de députés a adopté un amendement de la députée LR Annie Genevard mettant fin à la pratique de bébé médicament. Cette technique autorise les parents d’un premier enfant porteur d’une maladie du sang particulièrement grave à recourir à un diagnostic préimplantatoire spécifique. Elle permet aux médecins de sélectionner des embryons à la fois exempts de la maladie et dont certaines cellules-souches seront compatibles pour greffer l’aîné malade. « Je suis terriblement mal à l’aise avec l’idée que l’on puisse mettre au monde un enfant avec pour but unique d’en guérir un autre », a affirmé la députée Aurore Bergé (LREM). La ministre de la Santé qui était favorable au maintien du dispositif, a commenté : « On les appelle bébés médicaments, mais ce sont avant tout des parents qui ont un projet parental pour avoir un autre enfant. Ce ne sont pas des enfants fabriqués pour sauver un autre bébé. » Depuis son autorisation en 2010, 25 couples ont été pris en charge, neuf bébés sont nés et trois enfants malades ont été greffés.
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La technique du bébé médicament est abandonnée par l'Assemblée nationale
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Publié le 10/10/2019
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bioéthique
Crédit photo : SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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