« La généralisation du tiers payant a été une réforme assez brutale, assez idéologique et pour laquelle techniquement rien n'était prêt. Donc nous avons été obligés de revenir dessus. » Cette sentence a été prononcée par Agnès Buzyn le 26 avril sur France Culture. Lundi 23 avril, la ministre de la Santé a donné comme date butoir fin 2019 pour le déploiement sur tout le territoire du tiers payant intégral. Cette mesure s'applique déjà aux femmes enceintes, malades chroniques et certains patients modestes depuis le 1er janvier 2017, soit pour l'instant seulement 28 % des consultations et actes médicaux. Cette réforme prévue dans la loi de santé de Marisol Touraine de janvier 2016 devait entrer en vigueur pour le reste de la population le 30 novembre 2017. Mais Agnès Buzyn suivant un rapport de l'Igas en a retardé sa mise en oeuvre. Le 27 octobre dernier, elle avait même insisté sur son caractère généralisable, sans être obligatoire. Suite à un nouveau rapport de l'Igas écrit par Jean Debeaupuis et Clémence Marty-Chastan, un nouveau calendrier est validé par les pouvoirs publics. Mi 2018, 75 % des assurés devraient être couverts, « la quasi totalité devraient l'être en septembre 2019 ».
Brève
Agnès Buzyn fixe un calendrier pour la mise en place du tiers payant généralisable
Par
Publié le 26/04/2018
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
visuel tiers payant
Crédit photo : GARO/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Le sport santé en étendard pour la Dr Stéphanie Motton, porteuse de la flamme olympique
Aide active à mourir : le critère de pronostic vital remplacé par celui d’« affection en phase avancée ou terminale » en commission
Ehpad publics : 15 maires bretons attaquent l’État pour non-respect des droits fondamentaux des résidents
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs