Il faut certes sortir du dispositif de financement. Mais la plus grande contrainte qui s'exerce sur les établissements de santé est liée en vérité aux règles statutaires. Bien sûr, l'hôpital souffre d'une désorganisation. Mais l'État doit surtout ne pas s'en occuper. C'est aux acteurs de l'hôpital de suggérer de nouvelles normes de fonctionnement. Si l'on souhaite mener à bien le chantier de la coopération public-privé, il est nécessaire de s'attaquer à la réforme du statut du médecin. Pourquoi certains d'entre eux seraient libéraux et les autres régis par les règlements en vigueur à l'hôpital ? Si l'on ne porte pas un point d'arrêt à cette dichotomie, il n'y aura pas de grande réforme possible à l'hôpital. Quant à la mise en place du duopôle directeur-médecin, pourquoi pas ? Mais à l'image du fonctionnement des centres de lutte contre le cancer, il devrait être possible de nommer un médecin à la tête d'un CHU !
* Consultant, ancien directeur des activités Secteur public et Santé chez KPMG.
Le sport santé en étendard pour la Dr Stéphanie Motton, porteuse de la flamme olympique
Aide active à mourir : le critère de pronostic vital remplacé par celui d’« affection en phase avancée ou terminale » en commission
Ehpad publics : 15 maires bretons attaquent l’État pour non-respect des droits fondamentaux des résidents
Violences sexistes et sexuelles : la Pr Agnès Buzyn se paye l’Ordre pour avoir « trop souvent protégé » les harceleurs