Adapter la fourniture de vaccin contre le Covid-19 à la situation épidémiologique, tel est le but de l’accord signé vendredi 13 mai entre la Commission européenne et BioNTech et Pfizer. Dans un communiqué, l’instance se félicite : « cela permettra aux États membres d'avoir accès à des vaccins lorsqu'ils en ont besoin - y compris aux futurs vaccins, adaptés aux variants, qui seraient autorisés - afin de pouvoir réagir à toute évolution de la situation épidémiologique plus tard dans l'année et continuer à soutenir les pays partenaires à l'échelle mondiale ».
Avenant au contrat initial, cet accord permet d’adapter les calendriers de livraison. « Les doses dont la fourniture était prévue en juin et tout au long de l'été seront à présent livrées en septembre et pendant l'automne et l'hiver 2022, période au cours de laquelle les États membres auront probablement plus besoin de stocks supplémentaires de vaccins pour leurs campagnes nationales », précise la Commission. Avant d’ajouter : « dans l'hypothèse où un vaccin adapté serait autorisé d'ici l'automne ou l'hiver 2022, les fournitures aux États membres prendront la forme de vaccins adaptés ».
Un avenant avait déjà été signé afin de reporter la fourniture des doses de vaccins prévues en mai et juin « à une date ultérieure au troisième trimestre » 2022.
Vers une résiliation du contrat avec Valneva ?
La Commission européenne poursuit ainsi sa stratégie autour de l’approvisionnement de vaccins dans le cadre de laquelle elle a signé des contrats avec plusieurs laboratoires.
Ce lundi 16 mai, la société Valneva a elle annoncé que la Commission lui a fait parvenir « un avis d’intention de résiliation de l’accord de fourniture de son candidat vaccin inactivé à virus entier contre la COVID-19, VLA2001 ». Une possibilité prévue dans le contrat si le vaccin de Valneva n’avait pas reçu d’AMM de l’Agence européenne des médicaments (EMA) au plus tard le 30 avril 2022. Valneva dispose désormais de 30 jours (à partir du 13 mai) pour obtenir cette autorisation, alors que le dossier est dans les mains du Comité des médicaments à usage humain (CHMP).
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