« J’avais au préalable une formation dans la prévention santé par l’activité physique. Quand j’ai vu l’offre d’emploi de Médecins du monde pour un médiateur en santé, c’était un intitulé que je ne connaissais pas, mais le fait d’aider les personnes qui en ont le plus besoin, des minorités, celles et ceux qui ont décroché, ça m’a tout de suite parlé. En situation de précarité, les gens ne vont plus chez les médecins, chez les soignants. Donc, nous, on va vers eux, c’est ça qui me plaît. Au sein de Médecins du monde, j’ai suivi une formation en interne autour des questions de réduction des risques, de l’écoute non jugeante, sur différents aspects de la santé publique, l’éducation à la santé et le travail en équipe pluri-professionnelle. Ici, nous évoluons sur un territoire géographique très peu dense et très étendu. Un très grand désert médical, en somme, dans lequel monsieur et madame Tout-le-monde ont déjà des difficultés à trouver un médecin, d’où l’importance de ne pas abandonner ces populations. »
Manon Bouraud, 28 ans est médiatrice en santé depuis six mois dans la haute vallée de l’Aude.
La santé publique doit être la deuxième priorité du Parlement européen, selon un sondage
Pas d’écrans avant 3 ans, pas de téléphone avant 11 ans… : la commission d’experts propose un guide fondé sur la science
Violences sexistes et sexuelles
Comment s’enracinent les schémas de domination à l’hôpital
Préparation du système de santé aux Jeux Olympiques : Frédéric Valletoux affiche sa confiance