PLUSIEURS études sont venus apporter cette année des raisons d’espérer aux malades et à leur entourage.
Certes, l’incidence globale des cancers augmente, en raison de l’allongement de la durée de vie, de l’amélioration des diagnostics et de l’exposition croissante et prolongée à des facteurs de risque environnementaux. Mais, comme l’a souligné le Pr Dominique Maraninchi en présentant un rapport de l’Institut du cancer (INCa), plus de 100 000 personnes guérissent chaque année. Selon ce travail, plus de la moitié des patients seront vivants cinq ans après le diagnostic et 38 % guériront de leur cancer.
La mortalité est donc en baisse, même si le cancer reste la première cause de décès chez l’homme (32,9 % du total) et la deuxième chez la femme (23,4 %), une baisse qui s’accélère ces dix dernières années. La diminution est particulièrement sensible chez l’homme, grâce au recul des cancers liés au tabac et à l’alcool et à ceux des cancers de la prostate et du côlon-rectum. Chez la femme, la progression du tabagisme ralentit la décroissance de la mortalité. Pour 2010, les taux de mortalité sont estimés à 141,8 décès pour 100 000 hommes et 77,5 pour 100 000 femmes.
Dernier chiffre encourageant fourni par l’INCa, le nombre de malades traités est en hausse de 24 % par rapport à 2005.
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